On la croyait au 73 D de la rue Salvador-Allende, puis au 73 C, puis au B… La fuite au prochain numéro ? Bingo : elle était bien au 73 A ! Enfin, ce lundi 23, l’épanchement furtif était repéré.
Depuis le 17 janvier, le délit de fuite était constaté. Mais pas moyen d’avoir le bon tuyau pour loger la suspecte avec précision. A partir du jeudi 19, on la savait quelque part dans le réseau secondaire de la résidence Max-Barel, mais où exactement ? Appelé en renfort, Dalkia, gestionnaire du réseau d’eau chaude sanitaire via Vénissieux Energies, avait pourtant mis le paquet. Equipés d’un drone avec caméra thermique, de capteurs pour repérage par corrélation acoustique, de caméras souterraines, les techniciens ont devancé la pelle (mécanique) sans succès. Le gazon de la résidence finissait par faire reconstitution de la guerre des tranchées.
Les travaux de dégagement du tuyau et sa réparation ont lieu en ce moment. Travaux ardus, car, pour ne rien arranger, le tuyau était cassé par en-dessous. Une fois la canalisation réparée, les techniciens espèrent un retour à la normale dans la journée de mercredi, après la remise en pression du réseau. En espérant qu’elle diminue du côté des locataires, la pression…
Presque tous ré-alimentés en eau chaude depuis le 20 janvier grâce à des travaux d’urgence et l’installation de chaufferies mobiles, les résidents n’ont pas apprécié de grelotter pendant près d’une semaine. Heureusement qu’on a la réputation d’avoir le sang chaud, à Max-Barel, par grand froid, ça aide.
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