La Cour d’appel d’Agen a tranché : c’est non. Les grands-parents maternels du petit Léon, Juliette et Claude Tréméa, n’ont toujours pas le droit de recevoir leur petit-fils dans leur demeure vénissiane. Sur ce point précis, la cour confirme le précédent jugement, basé sur l’appréciation que Vénissieux n’offre pas « un environnement sécurisant et équilibré ». Le juge a toutefois accordé aux grands-parents la possibilité d’exercer leur droit de visite sur la commune de Valloire (Savoie) où ils possèdent une résidence secondaire, ainsi que sur « tout autre lieu de villégiature », à condition que le père de l’enfant soit d’accord. Les grands-parents, une nouvelle fois, accusent le coup. « Certes, il y a des avancées par rapport au précédent jugement, mais nous sommes très partagés. Avoir le droit de recevoir notre petit-fils chez nous, à Vénissieux, c’était important », confie Claude Tréméa.
Et de poursuivre, amer : « Léon peut de nouveau voir son oncle et sa tante, contrairement à ce que demandait la partie adverse. C’est une bonne chose. Nous avons maintenant le droit d’appeler l’enfant tous les 15 jours. C’est une bonne chose aussi, mais j’espère que nous ne tomberons pas sur le répondeur comme à chaque fois que nous l’appelons. Quant à l’extension du droit de visite à Valloire, très bien, mais nous ne pouvons l’exercer qu’à la Toussaint, où la station est fermée, et à Pâques, où il n’y a plus de neige… »
Pour l’heure, les grands-parents envisagent un pourvoi en cassation. « Le tribunal n’a donné aucun argument pour ou contre le droit de visite et d’hébergement à Vénissieux », rappelle Claude Tréméa.
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