Adieu tableau noir, ou presque. Dans les écoles, l’outil numérique fait depuis longtemps partie du paysage. “Dans toutes les écoles élémentaires, il y a soit une salle informatique avec une douzaine de postes au minimum, soit deux postes en fond de salle dans les classes, en accès immédiat. Tous sont connectés à internet, détaille Véronique Callut, adjointe à l’Éducation. Les écoles possèdent déjà des vidéoprojecteurs classiques, et tous les ans nous en achetons un nouveau. Cette année, nous avons aussi équipé toutes les classes élémentaires du groupe scolaire Flora-Tristan de vidéoprojecteurs interactifs (VPI). Les autres établissements en seront prochainement pourvus, selon un programme pluriannuel.”
Au collège, la révolution a déjà eu lieu. À Paul-Éluard, on compte ainsi une vingtaine de VPI, répartis dans les classes et la salle informatique, branchés sur le réseau informatique de l’établissement. “Certains points du programme ne peuvent être traités autrement que par la mise en pratique d’un logiciel. Nous utilisons des applications de bureautique, de modélisation, ou encore de programmation, note Smaïl Zouaoui, principal adjoint. La finalité, c’est de préparer les élèves à être des utilisateurs avertis de l’outil informatique, de ses atouts mais aussi de ses risques.”
Arrivés au lycée, les élèves sont donc censés avoir acquis la maîtrise de l’outil. Non seulement tableaux interactifs et ordinateurs sont légion, mais toute la gestion de la scolarité se fait par informatique. Souvent par ordinateur, parfois via les smartphones des élèves. Mais tout cela est très encadré, comme le souligne Thierry Cosentino, proviseur du lycée Jacques-Brel : “La charte informatique qui est signée en début d’année est bien respectée. Nous y veillons.”
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