Le ministère de l’Éducation nationale a fait du harcèlement scolaire une de ses priorités. Les campagnes de sensibilisation se multiplient pour lutter contre ce fléau, notamment la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire qui avait lieu le 3 novembre.
Au collège Aragon, cette journée a d’abord été marquée par l’installation de banderoles à l’intérieur et à l’extérieur de l’établissement. On pouvait y lire différents messages : « le complice des harceleurs, c’est le silence » ; « le harcèlement, victime ou témoin j’en parle » ; « au collège Aragon, le harcèlement c’est non ». À 13 heures, plus de 150 élèves ont participé à un flash mob dans la cour sur une chorégraphie créée par Delphine Defay, professeur d’éducation physique.
Auparavant, les adolescents avaient visionné le documentaire « Le souffre-douleur », puis échangé avec l’assistante sociale. Le soir enfin, une trentaine de parents élèves ont répondu à l’invitation de l’équipe dirigeante pour parler de ce fléau et notamment du cyber-harcèlement.
Jenna, Oumaima, Ayah, toutes élèves de 4e, ont participé activement à cette journée. Pour elles, le harcèlement c’est quand « une ou plusieurs personnes s’en prennent à une autre. La victime est totalement isolée. Si elle n’est pas écoutée, elle peut même aller jusqu’au suicide. » Et d’alerter : « Sur les réseaux sociaux, il est possible de faire n’importe quoi. Certains pirates créent de faux profils. Comme cela, ils nous font dire ce qu’ils veulent souvent à notre insu. » Le meilleur message à transmettre, estiment-elles, « c’est d’en parler aux adultes, aux parents, ou au collège à l’infirmier, aux professeurs. Surtout ne pas rester isolé dans sa souffrance ».
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