Depuis lundi matin, le personnel hospitalier du service des urgences de l’hopital Les Portes du Sud est en grève. Le conflit s’enlise, aucune nouvelle rencontre n’est prévue avec la direction. D’un côté, les infirmiers, aides-soignants et agents d’accueil sont bien décidés à aller jusqu’au bout. De l’autre, la direction, après avoir fait des propositions lors d’une réunion le 13 septembre, a cessé tout dialogue avec les grévistes. « Elle n’entend pas les revendications et se réfugie perpétuellement derrière les restrictions budgétaires », déplore la CGT.
Hier, la direction a décidé de supprimer un poste infirmier en réquisition. « Elle en a le droit, admet une infirmière qui souhaite garder l’anonymat. Mais nous considérons malgré tout que c’est une petite punition. Le service ne fonctionne plus qu’avec trois infirmières, alors que les patients continuent de venir se faire soigner aux urgences. Mercredi, nous étions une seule infirmière titulaire et deux vacataires. Ce fut très compliqué, car nous avons accueilli de grosses urgences, alors que nous n’étions pas assez nombreux. Par ailleurs, les vacataires sont diplômés depuis peu et n’ont pas encore notre expérience. »
Les grévistes revendiquent toujours le paiement intégral de leurs journées de 12 heures, une prime spécifique urgences pour les soignants de jour et de nuit, ainsi que la présence d’un brancardier aux urgences la journée et le week-end.
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