Tout commencera cette année par de la danse. Pratiquement partout, dans la presque quasi totalité des grands théâtres de l’agglomération. À la Maison de la danse, évidemment, qui accueille le danseur de flamenco Israel Galvan du 14 au 16 septembre, Jean-Claude Gallotta et Olivia Ruiz (« Volver », du 21 au 24 septembre), Euripides Laskaridis (27 et 28 septembre), Alain Platel avec un spectacle basé sur la musique de Mahler (27 et 28 septembre) et Akram Kahn (30 septembre au 5 octobre).
En lien avec la Biennale de la danse, le Radiant-Bellevue de Caluire ouvre sa saison avec Franito, un hommage de Patrice Thibaud au flamenco (16-19 septembre — un spectacle qui sera repris au théâtre Théo-Argence de Saint-Priest le 1er octobre). La danse sera d’ailleurs présente tout au long de la saison du Radiant avec le duo Pietragalla-Derouault le 18 octobre ; une autre reine du flamenco contemporain, Rocio Molina, le 15 novembre ; et Angelin Preljocaj les 2 et 3 février. Également ouvertures de saison au diapason de la Biennale au Toboggan de Décines avec « Dans les plis du paysage », une création du collectif Petit Travers (du 19 au 21 septembre), et au Théâtre de Vénissieux avec « Et Juliette » de la compagnie Didascalie le 1er octobre. Au TNP de Villeurbanne, « Auguri » d’Olivier Dubois et « Tordre » de Rachid Ouramdane seront présentés du 22 au 24 septembre, suivis par « Rules of Game », une chorégraphie de Jonah Bokaer (28-30 septembre) et par « Au sein des plus raides vertus », pièce pour quatre danseurs signée Catherine Gaudet (28 et 29 septembre).
Le reste des différentes saisons des théâtres lyonnais et des alentours se partagera, c’est une habitude, entre concerts, théâtre, humour, cirque et danse. Et, comme chaque année, c’est au Radiant que revient la Palme d’or du nombre de spectacles et de leur diversité. La programmation devient, à Caluire, une longue série de noms… et quels noms ! Vous aimez la musique ? Vous aurez alors le choix entre Mickey 3D (21 septembre), Bernard Lavilliers (4 octobre), Katerine (5 octobre), Jeanne Cherhal (11 octobre), Arthur H (13 octobre), Michel Jonasz (15 octobre), Kery James (22 octobre, une prestation à laquelle s’ajoute la pièce « À vif » que le rappeur a écrite et qu’il joue avec Yannick Landrein le 4 février), Miossec (3 novembre), William Sheller (9 novembre), Tété (11 novembre), Dionysos (17 novembre), De Palmas (18 novembre), Robert Charlebois (20 novembre), Zazie (27 novembre), Benjamin Biolay (4 décembre), Marillion (11 décembre), le Quatuor Debussy (7 et 8 janvier), Cali (11 janvier), Salvatore Adamo (14 janvier), Christophe (26 janvier), Olivia Ruiz (8 février), Thomas Dutronc (11 février), Lynda Lemay (16 février), DeLuxe (18 février), Vincent Delerm (6 et 20 mars) et Alain Chamfort (16 mars). Même chose avec l’humour. Le Radiant rassemble les grands anciens et les petits nouveaux. Citons pêle-mêle Guillaume Meurice (30 septembre-1er octobre), Jonathan Lambert (14 octobre), Kyan Khojandi (8 novembre), Élie Semoun (14 décembre), Alex Lutz (12 janvier), François-Xavier Demaison (7 février), Stéphane Guillon (10 février), Gaspard Proust (15 février), Bérangère Krief (8 mars), Arnaud Tsamère (28 mars), Fred Testot (6 avril) et Nora Hamzawi (21 avril).
Côté théâtre, le Radiant propose entre autres « Et mon mal est délicieux » de Michel Quint avec Michel Le Royer, « Je vous écoute » (4 novembre) avec Bénabar (qui coécrit) et Zoé Félix, mise en scène d’Isabelle Nanty, « Ce que le djazz fait à ma djambe » de et avec Jacques Gamblin, avec Laurent de Wilde et un quintet, « Mon traître » (16 novembre, également présenté au Théâtre de Vénissieux le 17 mars). Et puisque, décidément, les stars sont au rendez-vous, ajoutons Josiane Balasko dans « La femme rompue », d’après Simone de Beauvoir (24 novembre), Marc Lavoine dans « Le poisson belge » (25 et 26 novembre), Jean-Marc Avocat et Alain Bert qui, dans « L’escalier », une pièce qui a inspiré « La cage aux folles », reprennent les rôles créés à la scène par Rex Harrison et Richard Burton (28 novembre, 13 février, 13 mars et 3 avril). On verra encore Marie-Anne Chazel et Michel Sardou dans « Représailles » d’Éric Assous (15 au 17 décembre), Catherine Jacob dans « Madame » (13 janvier, qui sera également présenté auparavant, le 7 janvier, au théâtre Théo-Argence de Saint-Priest), Éric-Emmanuel Schmitt dans « M. Ibrahim et les fleurs du Coran », qu’il a écrit (9 février), Catherine Frot et Michel Fau dans « Fleur de cactus » de Barillet et Grédy, dans une mise en scène de Michel Fau (9 au 11 mars), Thierry Lhermitte et Bernard Campan dans « Le syndrome de l’Écossais » (21 et 22 mars), Daniel Auteuil et Valérie Bonneton dans « L’envers du décor » (24 et 25 mars), Muriel Robin et François Berléand dans « Momo » (31 mars au 1er avril) et Charles Berling dans « Vu du pont » d’Arthur Miller (11 au 15 avril).
Restons dans le théâtre avec les Célestins. Karin Viard et Héléna Noguerra ouvrent la saison avec « Vera » (27 septembre-8 octobre), mis en scène par Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo. Les vedettes de cinéma seront d’ailleurs très présentes cette saison sur la scène lyonnaise : on pourra voir Rohmane Bohringer et Hippolyte Girardot dans « Terre noire », texte de Stefano Massini mis en scène par Irina Brook (31 janvier-4 février), et, du même auteur mais mis en scène par Arnaud Meunier, « Je crois en un seul dieu » avec Rachida Brakni (1er-17 février). On retrouvera Romane Bohringer dans « Les événements » de David Greig, mise en scène de Ramin Gray (17-27 mai). Isabelle Carré et Patrick Chesnais se partageront l’affiche d' »Honneur à notre élue » de Marie NDiaye, mis en scène par Frédéric Bélier-Garcia. Et Pierre Arditi fera sien un texte de Jean-Paul Dubois, mis en scène par Didier Bezace : « Le cas Sneijder » (16 mai-4 juin). Enfin, une troupe de Munich jouera « Rocco et ses frères », d’après le célèbre film de Visconti (4-6 mai).
Le théâtre sera également décliné avec « Andorra » de Sarkis Tcheumlekdjian (qui adapte Max Frisch, du 28 septembre au 8 octobre), « La grenouille avait raison » de et avec James Thierrée (11-23 octobre, en collaboration avec Le Radiant), « Tableau d’une exécution », une création de Claudia Stavisky (15 novembre-7 décembre), sans parler des grands maîtres : Molière (« Amphitryon » du 17 au 28 janvier), Feydeau (« Tailleur pour dames » du 18 au 28 janvier) et Dostoïevski (« Karamazov », 30 mars-7 avril).
Enfin, signalons que, pendant les fêtes (du 15 au 31 décembre), les Célestins s’approprieront « Sea Girls, la revue ».
Les grands classiques occuperont une bonne place au TNP. Directeur du lieu, Christian Schiaretti met en scène « Électre » et « Antigone », retravaillées par Jean-Pierre Siméon (octobre pour la première et octobre et mars pour la seconde, toutes les deux avec Élizabeth Macocco), « La tragédie du roi Christophe » (19 janvier-12 février) et « Une saison au Congo » (2-10 décembre) d’Aimé Césaire mais aussi Lambert Wilson qui chante Montand (20-23 février)
Jérôme Deschamps s’attaque au « Bouvard et Pécuchet » de Flaubert (12-19 octobre). Également au programme un ensemble de spectacles regroupés sous le nom « Le berceau de la langue ». Du 14 au 26 novembre, on pourra ainsi se replonger dans « La chanson de Roland », « Le roman de Renart », « Tristan et Yseult » et « Le Franc-Archer de Bagnolet ». Notons encore « Roméo et Juliette » (12-22 janvier), « Le Cid » (1er-11 mars, avec Jean-Claude Drouot) et « Qui a peur de Virginia Woolf » (30 mai-3 juin, avec Wladimir Yordanoff et Dominique Valadié). Pour des textes plus contemporains, le TNP présente encore « King Kong Théorie » de Virginie Despentes (2 au 6 mai). Philippe Vincent monte « Gonzoo – Pornodrame » (7-11 mars), Alain Françon « Le temps et la chambre » de Botho Strauss avec Jacques Weber, Wladimir Yordanoff et Dominique Valadié (22-26 novembre). Yasmina Reza réalise la mise en scène de sa « Bella figura » (21-30 mars) avec Emmanuelle Devos et Camille Japy. Robin Renucci signe celle de »L’avaleur » de Jerry Sterner (10-14 avril), dans lequel il joue également. Enfin, signalons la présence d’un opéra sur la scène villeurbannaise : « Le couronnement de Poppée » de Monteverdi, programmé par l’Opéra de Lyon (16-19 mars).
L’Opéra de Lyon, justement, propose une série de grands classiques : « L’enfant et les sortilèges » de Ravel (1er au 5 novembre), « L’Arlésienne » de Bizet (6 et 7 février), « Tristan et Isolde » de Wagner (du 18 mars au 5 avril) et « Alceste » de Gluck (du 2 au 16 mai). La danse sera également au rendez-vous, représentée par Alessandro Sciarroni, Christian Rizzo, Maguy Marin et Jiri Kylian, et une série de concerts nous mettra dans les oreilles quelques rapprochements privilégiés : Prokofiev/Tchaïkovski, Mozart/Mahler et Mozart/Haydn.
Aux côtés de ces grandes scènes, les petits théâtres ne déméritent pas. Pour Théo-Argence, à Saint-Priest, nous avons déjà mentionné la présence de Catherine Jacob dans « Madame ». Yannick Jaulin nous expliquera également « Comment vider la mer avec une cuiller » (14 octobre) et Cœur de Pirate partira « À la conquête des cœurs » (18 novembre). Alexis HK reprendra son spectacle sur Brassens montré à Vénissieux la saison dernière (« Georges et moi, le 10 février) et Vincent Dedienne, parti de la matinale de France Inter, viendra prouver son réel talent d’humoriste (17 mars). Enfin, Thomas Fersen mettra en musique « Le songe d’une fille des bois » (4 avril). Signalons encore de la magie avec « Le script » (4 novembre) et « Rosie Rose » (30 novembre), du cirque contemporain avec « Attrape-moi » (9 et 10 décembre) et deux spectacles de Mathurin Bolze (« Fenêtres » le 9 mars et « Barons perchés » le lendemain). Dernier conseil : il ne sera pas besoin de garder son téléphone portable allumé pour réussir à trouver des Pokemon dans la salle de Théo-Argence. Les dix danseurs du Pockemon Crew seront bien sur scène pour « # Hashtag » (21 janvier).
Alors, vite, à vos agendas…
http://www.celestins-lyon.org/
http://www.maisondeladanse.com/
www.opera-lyon.com
http://radiant-bellevue.fr/
http://www.theatre-venissieux.fr/
http://www.theatretheoargence-saint-priest.fr/
http://www.tnp-villeurbanne.com/