Enfin, ça y est, c’est le moment de profiter du soleil et de l’eau. Pour lézarder au soleil sans se transformer en homard et se délasser dans les flots sans boire la tasse ou ramener des germes, on vous donne quelques conseils de bon sens.
« Non mais à l’eau, quoi ! »
Piscines, lacs, rivières… En Auvergne Rhône-Alpes, les occasions ne manquent pas pour se jeter à l’eau. Un moment délicieux, à condition de suivre quelques conseils de vigilance indispensables. Commençons par penser au pire pour mieux l’éviter : en 2015, l’Institut de veille sanitaire a recensé 89 noyades accidentelles dans la région, dont 42 ont été suivies d’un décès. Donc, on fait attention et on applique les précautions (de simple bon sens, finalement) suivantes :
- Privilégiez les zones de baignade surveillées
- Entrez de manière progressive dans l’eau
- Prévenez vos proches que vous allez vous baigner, et à quel endroit
- Respectez les interdictions qui pourraient être prononcées
- Evitez de vous baigner en dehors des zones définies par les autorités locales
Non au bouillon de culture
La piscine, c’est fait pour s’amuser, pas pour choper des microbes…. Or, sans précaution, “le baigneur est un pollueur qui apporte des germes et polluants naturellement présents sur son corps. L’hygiène des baigneurs est le facteur clé de la qualité sanitaire de la piscine”, rappelle l’Agence Régionale de Santé. Donc, merci de suivre ces consignes de bon sens (on l’a déjà dit ? Et bien on le répète, voilà) :
- N’allez pas à la piscine en cas d’infection du genre rhume, angine, otite, infection de la peau (mycose), verrues plantaires ou de plaie.
- Portez un maillot de bain propre, un bonnet de bain, amenez une serviette et des produits d’hygiène.
- Allez aux toilettes avant le bain, pas dedans, merci.
- Douchez-vous avec un savon avant d’aller ou de retourner dans un bassin.
- Passez systématiquement dans le pédiluve.
- Après le bain, prenez une douche (hélas, tout le monde n’aura pas lu cet article…) et séchez-vous soigneusement pour éviter les problèmes de peau.
« Le soleil donne… » le mélanome !
Contrairement aux idées reçues, la dangerosité des ultraviolets (UV) du soleil n’est pas liée à la sensation de chaleur. Ils peuvent être très forts même lorsqu’il y a des nuages. La réverbération due aux surfaces claires (sable, eau, neige) augmente leur intensité. Les études prouvent que l’exposition au soleil pendant l’enfance (notamment l’exposition intermittente et intense qui provoque les coups de soleil) est un déterminant majeur dans la survenue du mélanome (cancer de la peau) à l’âge adulte. Jusqu’à l’âge de la puberté, la peau des enfants et des ados n’est pas armée pour se défendre contre les effets des UV. Elle est plus fine et son système pigmentaire est encore immature, ce qui la rend particulièrement vulnérable aux effets cancérogènes des UV. Respectez donc ces quelques mesures de bon sens (comment ça, on radote ? Tant pis, c’est pour votre bien) :
- N’exposez jamais un nourrisson de moins de 12 mois au soleil.
- Choisissez des endroits ombragés pour les activités extérieures.
- Évitez de vous exposer entre 12 heures et 16 heures l’été, en France métropolitaine, car c’est le moment où les rayons solaires sont les plus intenses, donc les plus dangereux.
- La meilleure protection est vestimentaire : portez un chapeau , un tee-shirt et des lunettes de soleil (le passe-montagne, c’est pas obligé, bien qu’il donne des marques de bronzage amusantes).
- Si vous ne pouvez pas vous couvrir, utilisez une crème solaire à indice de protection solaire haute. Appliquez-la généreusement avant l’exposition et recommencez ensuite toutes les 3 à 4 heures et après chaque baignade, même s’il s’agit d’une crème dite « résistante à l’eau ». Gardez à l’esprit qu’une crème à indice de protection solaire haute ou très haute ne permet pas une exposition plus longue.
Avec tous ces bons conseils, vous n’avez aucune excuse pour ne pas passer un été tranquille. Du bon sens, non ?
Pour en savoir plus :