Pour l’heure, ce n’est qu’une délibération votée par les élus métropolitains. Mais, au plus tard en 2017, la vidéosurveillance devrait avoir fait son apparition dans le parc de Parilly, ainsi que dans le domaine de Lacroix-laval. La gestion de ces deux zones vertes de l’agglomération a été transférée au 1er janvier 2015 du département du Rhône à la Métropole. Lors du conseil communautaire du 30 mai, les élus ont décidé « la livraison de 37 caméras de résolutions diverses, selon l’objectif de la cible à visualiser : identifier, reconnaître ou surveiller ».
Un budget de 100 000 euros par an, sur trois années, a été prévu pour cette opération qui devra « contrer la recrudescence des incivilités et vols constatés au sein des parcs », suite à la « forte demande des services de police et de gendarmerie des services concernés ».
Ce que confirme le directeur des deux parcs, Pascal Goubier :« A mon niveau, même si je n’ai pas une vision complète et précise du problème, j’ai pu constater depuis cinq ou six ans une recrudescence des vols à la roulotte et des dégradations sur les portiques à l’entrée du parc. Mais le phénomène n’est pas nouveau. »
Toujours est-il que le chemin s’annonce long avant d’arriver à la finalisation du projet. « Il nous reste encore de nombreuses étapes à valider : décider comment et qui traitera les images, où seront placées les caméras, de quelle manière elles seront utilisées… Les questions sont à la fois techniques et politiques », souligne Pascal Goubier. Du côté de la Ville de Vénissieux, concernée au premier chef puisqu’une grande partie du parc est sur son territoire, on indique avoir pris connaissance du projet… le jour du conseil communautaire.
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