Avec l’arrivée de nouveaux praticiens, l’acquisition d’un écho endoscope, l’ouverture l’année prochaine d’une septième salle de chirurgie et l’installation par les médecins d’une seconde IRM, le centre hospitalier mutualiste Les Portes du sud ne cesse de se développer.
Le service des urgences des Portes du Sud a accueilli l’an dernier 25 000 patients, tandis qu’à la maternité 1 850 bébés sont nés. Ouvert depuis novembre 2008, l’établissement est à l’équilibre financier et ne cesse d’augmenter son activité toutes disciplines confondues. Une situation satisfaisante pour son directeur, Vincent Galaup, qui accompagne de nombreux projets. « Nous avons décidé de mieux structurer l’accueil des urgences, rappelle-t-il. En supplément des lits d’hospitalisation de courte durée (une journée maximum), dix lits d’unité post-urgence (UPU) ont été créés au premier étage de l’établissement. Les malades qui ont besoin d’examens complémentaires y sont admis pour une durée variant de 5 à 7 jours. Ils peuvent alors être transférés dans différents services de médecine ou en chirurgie chez nous, permettant ainsi de diminuer les délais d’attente et surtout d’éviter un éventuel transport vers un autre établissement. »
La maternité connaît également de fortes évolutions. Le nombre de praticiens est passé de cinq à sept. Une salle de naissance « nature » va voir le jour très prochainement. Cette ouverture répond à une demande de l’équipe de sages-femmes et aux attentes exprimées par les futures mamans. « Ce seront des alternatives bien maîtrisées proposant à celles qui le souhaitent d’autres choix pour accoucher dans un milieu moins médicalisé, tout en étant à proximité des salles traditionnelles au cas où », précise le directeur.
Un peu plus loin, le service de chirurgie digestive s’est encore étoffé avec l’achat d’un matériel haut de gamme, un écho endoscope. « Nous développons aussi la chirurgie de l’obésité avec courant 2016 l’arrivée d’un nouveau chirurgien. Toutes les autres chirurgies continuent de fonctionner : l’urologie, la gastro-entérologie, la pneumologie, la gynécologie, l’endocrinologie, l’oncologie avec dix places de chimiothérapie en ambulatoire. » Quant au service d’addictologie, « il propose des cures d’une durée de 13 jours. Un coach sportif et une art-thérapeute sont venus renforcer l’équipe. Nous souhaiterions y développer l’hôpital de jour ». Une équipe mobile de soins palliatifs composée d’un psychologue, d’une infirmière et d’un médecin peut en outre se rendre dans les différents services à la demande des équipes soignantes.
Une seconde IRM en 2017
En 2017, une seconde IRM sera installée. « C’est indispensable car aujourd’hui les délais d’attente pour passer cet examen sont relativement longs. Pour ce faire, nous allons devoir prolonger le service de radiologie en construisant un local de 400 mètres carrés. Au-dessus de celui-ci on construit également d’autres cabinets de consultations. Nous accueillerons ainsi entre 8 et 10 nouveaux praticiens (chirurgiens, médecins). Cette extension nous permettra d’ouvrir une septième salle au bloc opératoire. Les travaux doivent démarrer fin 2016 pour se terminer en 2017. Nous avons enfin le projet d’installation d’un second scanner mais cette demande est soumise à autorisation de notre tutelle. »
Reste un projet que Vincent Galaup souhaiterait voir sortir de terre : « la création d’un service de soins de suite et de réadaptation ». Un projet que le centre hospitalier porte depuis plusieurs années. « Cela permettrait de consolider la filière gériatrique et de pallier l’absence de structure de ce type dans le Sud-Est lyonnais, argumente le directeur. Nous sommes toujours en attente de la décision de l’Agence régionale de santé (ARS) qui elle seule peut donner le feu vert. »