La section locale du PCF et la revue « Unir les communistes » organisent une journée de rencontre et de débat, le 30 avril, à la salle Joliot-Curie. La matinée sera consacrée à des témoignages de militants d’entreprises qui ont mené ces dernières années des luttes emblématiques pour défendre leurs emplois : les Goodyear, PSA, Fralib et, plus proche de nous, les Veninov, Renault Trucks, Brandt STIL, Bosch…
L’après-midi, après une intervention du maire de Vénissieux, Michèle Picard, place à la réflexion de fond sur le thème « Face au capitalisme, le défi communiste ». Marie-Christine Burricand, de la section PCF de Vénisssieux, introduira les débats. Puis se succéderont la sociologue Danielle Bleitrach, les philosophes Geroges Gastaud et Jean Salem, l’économiste Rémi Herrera, avant une conclusion d’Hervé Poly, secrétaire de la fédération communiste du Pas-de-Calais.
Cette journée se terminera au cinéma Gérard-Philipe, à 18 heures, autour de « Merci Patron », premier film du journaliste François Ruffin, fondateur et rédacteur en chef du journal Fakir et collaborateur régulier du Monde Diplomatique.
« Cette journée veut répondre aux questions que se posent ceux qui cherchent le chemin d’une rupture politique réelle, d’une rupture avec le système », explique Pierre-Alain Millet, élu et militant vénissian. Avec un postulat revendiqué : « La gauche n’existe pas sans un grand parti communiste. »
« La gauche est dans une impasse, précise-t-il. Le PS est à droite, le Front de gauche est un échec et les primaires annoncées nous enferment encore dans la présidentialisation. La force du FN vient de cette impasse, de l’absence d’un projet progressiste, communiste. Il s’agit de s’interroger sur la reconstruction d’une perspective politique qui rompe avec l’union de la gauche et s’appuie sur de nouvelles formes de rassemblement populaire. »
En filigrane de cette journée, il y aura le 37e congrès du Parti communiste français, prévu les 2, 3, 4 et 5 juins prochains à Aubervilliers. De nombreux communistes de Vénissieux, à commencer par le maire, Michèle Picard, sont en effet signataires du texte alternatif « Unir les communistes, le défi renouvelé du PCF », qui sera soumis au vote des militants début mai avec quatre autres textes, dont le projet de base commune proposé par le conseil national du parti.