Chaque jour, 44 000 véhicules ne font que traverser l’agglomération, sur l’axe nord-sud. Pour les persuader de passer au large, la Métropole réfléchit à un système d’octroi dissuasif. À la différence des « péages urbains » conçus pour limiter l’accès à l’hyper-centre des villes (comme à Londres ou à Milan) et installés dans de nombreuses rues, les barrières de « péages de transit » seraient installées sur les principales voies d’entrée dans l’agglomération, l’A6 et l’A7.
En arrivant au péage d’Anse, au nord, ou à celui de Chasse-sur-Rhône, au sud, un dispositif scannerait la plaque d’immatriculation de chaque véhicule. À la sortie opposée, le système identifierait son parcours. S’il a traversé l’agglomération par le périphérique ou la rocade le montant au péage serait beaucoup plus élevé que s’il est passé par le contournement. « Bien entendu, les conducteurs seraient prévenus avant de s’engager d’un côté ou de l’autre, explique Jean-Luc Da Passano. Ils auraient le choix, mais l’objectif est de rendre vraiment dissuasif le passage dans l’agglomération pour des véhicules qui ne s’y arrêtent pas. » Ce système ne concernerait donc pas les personnes qui habitent hors du Grand Lyon et viennent y travailler.
Note : lire aussi l’interview de Jean-Luc Da Passano,
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