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Les associations sportives face au défi de l’austérité

La 6e rencontre Ville/OMS/Mouvement sportif a été en grande partie consacrée, samedi dernier, à l’épineuse question du financement des associations sportives. Face à la contraction des subventions publiques, les clubs sont à la recherche de nouvelles sources de financement.

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Que les associations sportives vénissianes qui n’ont aucun souci pour joindre les deux bouts lèvent la main ! La Ville, l’Office municipal du sport et le Mouvement sportif se sont donnés le temps de la réflexion, samedi dernier, au boulodrome Robert-Legodec, lors d’une rencontre qui a intéressé une cinquantaine de responsables ou représentants de clubs. Thème du jour : « Financement des associations sportives : Exister, se structurer, se développer dans la période actuelle. » Prof d’université à l’Institut d’administration des entreprises (IAE), spécialiste en gestion du sport, Emmanuel Bayle a dressé un état des lieux lucide : « Globalement, les associations sportives sont encore trop dépendantes du financement public qui représente plus d’un tiers de leur budget. La baisse des financements de l’État qui rejaillit sur les collectivités locales et la privatisation croissante des ressources ne sont pas faites pour arranger les choses. L’heure est à la recherche de nouvelles sources de financement. »

Michèle Picard rappelait qu’en 2015, « un quart des communes envisageaient de réduire de 25 % leurs contributions au domaine sportif ». À Vénissieux, la baisse des subventions a été limitée à 5 %. « Les difficultés des clubs sont réelles, ajoutait le maire. La ville de Vénissieux a décidé d’y faire face, tout en soutenant le monde associatif, du sport ou de la culture, et en réaffirmant la priorité des missions d’intérêt général. Cela signifie des efforts partagés certes, mais cela signifie aussi que nous ne ferons pas de nos services publics de proximité, une variable d’ajustement, contrairement à d’autres communes. » Les échanges ont été centrés sur la recherche de nouvelles sources de financement, avec quelques esquisses de propositions : regroupement de communes ou de moyens, voire de structures (union, fusion), embauche d’un salarié mutualisé (œuvrant par exemple pour plusieurs clubs pratiquant la même discipline), mise en place d’un projet partagé (entre clubs) pour la recherche de partenaires financiers extérieurs…

« Les responsables de clubs pourraient se regrouper en un pôle fédérateur vénissian chargé d’aller conquérir de gros marchés, avec l’aide de la municipalité, indispensable dans ce dispositif », ont suggéré Bachir Salmi (OMS) et Sylvain Laupie (entraîneur de basket). « Le sport amateur est à un tournant pas facile à négocier et qui mérite notre attention et notre mobilisation », avait souligné Michèle Picard en début de rencontre. « Bien que les associations sportives ne subissent pas toutes de la même façon le changement social ou le contexte économique, la finalité de ces échanges repose sur la nécessité d’œuvrer pour l’ensemble du mouvement sportif, ont insisté Francis Rambeau, président de l’OMS, et Andrée Loscos, adjointe au sport. Il faut agir pour l’intérêt général et continuer de travailler à l’avancement du projet sportif vénissian. »

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