À partir de 2016, en vertu de la loi Macron, le nombre de dimanches travaillés annuellement dans les commerces de détail pourra aller jusqu’à douze (neuf dans la branche « hypermarché »), contre cinq jusqu’à présent. Mais la loi indique également que la décision finale revient au maire de la commune concernée quand le nombre d’ouvertures excède cinq.
Plusieurs rapports sur ce sujet étaient inscrits à l’ordre du jour du dernier conseil municipal. Dans toutes les branches commerciales (détail, automobile, électronique…), le maire, Michèle Picard, a proposé de suivre les avis émis par les instances du personnel, sans jamais dépasser la barre de cinq dérogations. Carrefour par exemple a obtenu trois dates d’ouverture sur les neuf demandées, tandis que « La halle aux chaussures » a reçu une réponse favorable pour cinq dates sur douze. Pour les autres enseignes (Babou, Darty, Delatour, les concessions automobiles), aucune restriction n’a été imposée puisque le nombre de demandes était inférieur ou égal à cinq.
« Je considère cette loi Macron, et plus particulièrement au sujet des ouvertures dominicales et du travail de nuit, comme une loi de régression sociale, de soumission au Medef et de démission pure et simple face au libéralisme », a expliqué Michèle Picard. Tous les groupes de la majorité municipale ont approuvé les propositions du maire, à l’exception de Thierry Vignaud (MRC) qui s’est abstenu pour marquer son désaccord avec toute remise en cause du repos dominical. Dans l’opposition, les élus socialistes et le groupe divers droite ont également voté pour, sauf Christophe Girard qui s’est abstenu, lui aussi pour souligner son attachement au repos dominical. Les deux conseillers FN se sont abstenus.
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