Au fil du conseil municipal

Sandrine Perrier nouvelle adjointe

« Pour raisons personnelles », Georges Bottex, 10e adjoint (EELV), en charge des déplacements urbains, de la voirie, de la propreté et du mobilier urbain, a démissionné de son poste le 5 octobre dernier. C’est Sandrine Perrier, jusqu’ici conseillère municipale (EELV) qui le remplace. Élue avec 34 voix, elle garde le même rang et les mêmes délégations.

Des indemnités en baisse

Comme Bron, Vaulx-en-Velin, Saint-Fons et d’autres communes bénéficiaires de la Dotation de solidarité urbaine (DSU) dans le Rhône, Vénissieux a dû, à la demande du préfet, revoir le montant des indemnités perçues par les élus. La majoration des indemnités liée à la perception de la DSU est pourtant inscrite au Code général des collectivités territoriales (CGCT). Mais le préfet a contesté la méthode de répartition de l’enveloppe globale. En conséquence, les adjoints ne percevront plus 44 % mais 38,7 % de l’indice « 1015 » de la fonction publique. Ce qui se traduit au final par une indemnité en baisse d’un peu plus de cent euros (2427 euros brut) pour les adjoints. Pas de changement en revanche pour le maire et les conseillers délégués, qui continueront de percevoir respectivement 6139 et 228 euros brut par mois. Le conseil municipal a validé cette évolution. Estimant que l’indemnité du maire aurait pu être diminuée, les élus divers droite et du Front national ont voté contre. Pour les mêmes raisons, le PS s’est abstenu.

1,2 million pour la nouvelle cuisine centrale au titre de la Politique de la Ville

L’an dernier, la loi de Finances a transformé la Dotation de développement urbain (DDU) en Dotation politique de la Ville (DPV). Sur le fond, il s’agit toujours d’aider les communes qui comptent sur leur territoire des quartiers prioritaires. Sur proposition de la Ville de Vénissieux, validée par le préfet, l’État a choisi d’accorder une enveloppe de 1 196 416 euros à l’opération de construction de la nouvelle cuisine centrale, qui devrait être achevée fin 2017. Cet équipement pourra livrer jusqu’à 6000 repas par jour. Les élus divers droite et socialistes ont voté contre, considérant que cette enveloppe aurait pu être mieux utilisée ailleurs. Le Front national s’est abstenu.

« Bizarre ! » et la SMAC

En prévision de son ouverture prochaine dans les anciens locaux du Truc(k), l’équipement culturel « Bizarre ! », jusqu’alors géré par une association, dépend désormais de la régie autonome du Théâtre de Vénissieux. Les élus ont approuvé l’évolution des statuts de la régie pour rendre possible cette « absorption ». Ils ont également approuvé une convention visant à créer une Scène des musiques actuelles (SMAC) qui réunira, en plus de « Bizarre ! » à Vénissieux, l’Épicerie moderne à Feyzin, ainsi que le Marché Gare et le Périscope à Lyon. Les socialistes ont voté contre, divers droite et FN se sont abstenus.

De l’argent public pour les écoles privées

C’est une obligation légale. Les communes sont tenues de participer aux dépenses de fonctionnement des écoles privées sous contrat d’association avec l’État présentes sur leur territoire. À ce titre, le conseil municipal a voté l’octroi d’une participation globale de 105 000 euros aux écoles « Jeanne d’Arc » et « La Xavière ». Un vote à la quasi-unanimité, mais avec des réserves. Pour le groupe des élus communistes et apparentés, Véronique Forestier a ainsi pris soin de souligner que «l’enseignement privé, en aucun cas, ne peut être confondu avec l’enseignement gratuit, laïque et obligatoire qui, lui, ne choisit pas ses élèves». Thierry Vignaud, représentant du Mouvement républicain et citoyen (MRC) et membre de la majorité municipale, est allé plus loin en décidant de voter contre ce rapport. « Avec la baisse des dotations d’État aux communes, je trouve qu’il est de plus en plus difficile d’admettre ce financement aux écoles privées », a-t-il précisé.