Quelque 500 personnes étaient réunies le 28 septembre dernier, à l’Espace Albert-Camus de Bron, pour la traditionnelle remise des Trophées du journal “Le Progrès”. Ces trophées, organisés en partenariat avec l’association des maires de France et de la Métropole, récompensaient douze élus qui se sont distingués à la tête de leur commune dans les domaines de l’urbanisme, de la culture, du développement économique…
Lors de cette cérémonie, Michèle Picard, maire de Vénissieux, a reçu le Trophée de l’innovation pour les efforts de modernisation déployés ces dernières années sur le réseau de chaleur urbain.
Ce réseau, le deuxième de l’agglomération par sa taille, alimente 10 000 foyers et de nombreux bâtiments publics et privés. Grâce aux investissements réalisés, en particulier la construction de deux chaudières bois très performantes en 2009, le taux d’énergies renouvelables (ENR) utilisées a passé la barre des 50 %, ce qui a entraîné le bénéfice d’une TVA réduite à 5,5 %, et du même coup fait baisser la facture de l’usager de 10,3 % en 2015.
La transformation du réseau de chaleur urbaine va se poursuivre, dans le cadre d’une nouvelle convention de délégation de service public, conclue au début de l’année 2015 avec la société Vénissieux Énergies, héritière de l’historique SECV. Cette convention, d’une durée de vingt ans, prévoit notamment la construction de deux nouvelles chaufferies, l’une fonctionnant au bois, l’autre au fioul, dont la mise en service interviendra en novembre 2016.
Ainsi, dès 2017, la part du bois dans le bouquet énergétique passera à 58 %, et celle du gaz à 28,8 %. Le fioul — l’énergie la plus exposée aux variations tarifaires — disparaîtra quasiment (0,2 % du mix). Cela permettra une baisse supplémentaire de la facture de 6,4 %. À plus longue échéance (après 2028), la part du bois augmentera encore, au-delà des 60 %.
Derniers commentaires