Les enfants sont radieux. La plupart sont arrivés le 8 juillet pour passer deux semaines à Champagneux. Tous se bousculent pour nous raconter leur séjour : « Nous sommes allés au lac d’Aiguebelette. On a pique-niqué vers la rivière. Ce soir, on dort à la belle étoile. Avant, on va manger des vrais hamburgers c’est la cuisinière qui l’a dit. D’ailleurs, ici, on mange drôlement bien. On peut se lever tard et on fait plein de soirées. On joue aux contrebandiers et aux douaniers. On a vu le feu d’artifice du 14 juillet ! C’était génial. Moi je voudrais rester avec mes copines ! On se fait des amis, peut-être qu’on se reverra, même si on n’est pas dans la même école. On joue tout le temps ! Les anim’ sont très gentils, on les aime bien. On a écrit à nos parents aussi. On sera quand même contents de les revoir !”
Après le déjeuner pris sous la tonnelle —au menu du jour : salade verte, lapin, polente, fromage et dessert—, un peu de temps calme. Vers 14 heures, les enfants sont de nouveau dehors. Tiens, les uns partent avec leur maillot de bain ! Ils vont « à la bâche”. Késako ? Vous tendez une grande bâche tout en haut d’un pré en pente. Vous l’arrosez avec de l’eau et du savon… et vous glissez ! Et là c’est extraordinaire ! Car lorsque vous descendez, un copain vous arrose !
Les journées sont très rythmées : les enfants se lèvent entre 7 h 30 et 8 h 45. Ils prennent leur petit déjeuner dehors sous les arbres, comme les autres repas. Le déjeuner est servi vers 12 h 30. Quant au dîner, il est servi vers 19 heures, après la douche si bien que tout le monde se met à table en pyjama.
Au début de la colo, certains petits ont eu des coups de blues mais quoi de plus normal. Quand on se sépare pour la première fois des parents ce n’est pas simple ; mais très rapidement tout rentre dans l’ordre.
La Ville de Vénissieux a acheté le centre Daniel- Féry en 1949 : les premières colos ont débuté en 1950. À l’époque, les enfants venaient pour un mois ! Aujourd’hui les séjours varient entre 8 et 15 jours. Dommage que toutes les places ne soient pas pourvues : alors qu’une centaine d’enfants pourraient être accueillis en juillet comme en août, ils seront un maximum de soixante-dix. C’est d’autant plus dommage que les Maisons de l’enfance sont pleines et que certains petits Vénissians sont même sur liste d’attente. Alors, conseil aux parents : n’hésitez pas à inscrire vos enfants pour une colo, ils en garderont d’excellents souvenirs !
Hoffmann
26 mars 2020 à 13 h 53 min
Dans les années 1958 -60, je venais avec mes parents et mes frères a Champagneux en vacances , souvent les petits colons passaient devant notre maison en chantant,le 14 juillet il y avait une Kermesse,ils se moquaient de notre accent Parisien et nous dû leurs.