Nous vous en parlions il y a quelques semaines : le groupe Rio Tinto Alcan, auquel appartient l’usine Carbone Savoie de Vénissieux (en plus d’une autre usine à Notre-Dame-de-Briançon, où travaillent 347 personnes), a lancé depuis le début du mois de mars une “revue stratégique”, dans le but “d’identifier des options permettant de pérenniser l’entreprise”. En clair, le groupe dispose de trois options pour ses actifs en France : les conserver, les vendre et les fermer.
Ce qui a poussé le maire de Vénissieux, Michèle Picard, à écrire à François Rebsamen et Emmanuel Macron — respectivement ministre du Travail, de la formation professionnelle et du dialogue social, et ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique — après avoir rencontré les syndicats de Carbone Savoie. “Si Rio Tinto s’oriente vers une cession de ses entreprises, l’État doit s’assurer que le repreneur soit porteur d’un véritable projet pour garantir la pérennité de ce fleuron industriel et maintenir tous les emplois, écrit Michèle Picard aux ministres. Dans un contexte de désindustrialisation massive que connaît notre pays, toutes les mesures nécessaires doivent être prises pour sauvegarder notre industrie, nos emplois et notre savoir-faire sur le territoire national.”
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