Ces déclarations fracassantes interviennent 48 heures après une tentative de fusion avec la liste PS de Lotfi Ben Khelifa, dans l’optique du second tour. Tentative qui s’est soldée par un échec.
Le Front national a immédiatement réagi. Sa tête de liste, Damien Monchau, nie tout en bloc. Il indique que les trois candidats visés ont adhéré à la liste FN en toute connaissance de cause et qu’il détient les pièces administratives le prouvant. Au contraire, c’est Christophe Girard qui s’est rendu coupable de procédés illégaux, affirme-t-il, en envoyant quatre membres de son staff faire pression sur ces personnes afin qu’elles se ravisent. Christophe Boudot, le secrétaire départemental du FN, parle de “méthodes odieuses” et se “réserve le droit de demander réparation en justice”.
Le secrétaire de la section de Vénissieux du PCF, Serge Truscello, a également annoncé qu’une plainte sera déposée : “Le mauvais perdant Christophe Girard, dans ce qui ressemble à une stratégie du désespoir, fait feu de tout bois. Il accuse les communistes d’avoir favorisé la constitution d’une liste FN, alors que c’est lui qui fait la chasse aux électeurs d’extrême droite. Nous ne pouvons accepter ces propos diffamatoires.”
La tête de liste socialiste Lotfi Ben Khelifa a aussi réagi aux graves accusations portées par Christophe Girard. “Ce n’est pas en jouant les revanchards qu’on va redonner ses lettres de noblesse à la politique ou faire en sorte que les abstentionnistes reviennent voter”, a-t-il déclaré à nos confrères de France 3.