Sans surprise, la tête de liste FN, qui a rassemblé une cinquantaine de personnes jeudi soir à Parilly, a axé l’essentiel de son discours sur le thème de la sécurité.
Venus soutenir jeudi soir Damien Monchau, candidat FN à l’élection municipale partielle de Vénissieux, Christophe Boudot, secrétaire départemental du Front national dans le Rhône, et surtout Bruno Gollnisch, député européen, tous deux orateurs expérimentés, ont quelque peu volé la vedette à leur jeune protégé.
Plus emprunté, Damien Monchau a appuyé son discours sur les thèmes qui figurent dans son document de campagne. En consacrant évidemment une place prépondérante à la sécurité. « Notre slogan « Chez nous, en paix » est un début de réponse, a-t-il déclaré devant les quelque cinquante personnes rassemblées salle Jeanne-Labourbe, à Parilly. Et le fait qu’il soit critiqué est plutôt bon signe. Il n’est plus acceptable que la 3e plus grande ville du département, la 7e de Rhône-Alpes, ne soit connue qu’au travers de son insécurité. Notre projet ? Moderniser les équipements de la police municipale, créer une synergie avec la police nationale et mettre en place un système de vigilance par internet pour aider à mettre fin aux trafics.”
Revenant sur ce début de campagne électorale, Damien Monchau a répondu aux « attaques » qui l’ont visé. « À ceux qui s’étonnent de voir apparaître dans ma liste d’anciens colistiers d’Yvan Benedetti, je réponds que ces personnes s’y étaient trouvées malgré elles.” Quant au reproche d’avoir été parachuté de la Croix-Rousse : “On est beaucoup mieux ici. Je suis venu à Vénissieux bien avant l’annulation des élections municipales, pour des raisons personnelles. J’ai repris mes études, je n’ai plus les mêmes moyens et ici, les loyers sont moins élevés. »
La tête de liste FN a ensuite détaillé son « projet de rupture » qui promet, entre autres, « une meilleure gestion financière, une meilleure gestion du tissu associatif », ou encore « ‘une politique sociale plus raisonnée axée sur le refus de l’individualisme et de l’assistanat. » Et de conclure : « On fera de Vénissieux une ville où il fait bon vivre chez nous et en paix. »
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.