L’ambiance était bon enfant, vendredi soir à la salle Irène-Joliot-Curie où le maire élu en 2014 avait invité les habitants à venir découvrir les candidats qui composent la liste « Avec Michèle Picard, rassembler les Vénissians, tenir le cap à gauche ». Quelque 300 personnes étaient là, qui n’ont pas été avares d’applaudissements, après la présentation des 25 femmes et 24 hommes, invités tour à tour à rejoindre la tribune.
Il est vrai que beaucoup de ces candidats sont déjà connus, pour avoir siégé dans la majorité municipale depuis mars 2014, et même depuis bien avant pour certains… jusqu’à ce que le Conseil d’État annule le scrutin en raison des malversations de la liste de l’extrême droite radicale. Ce qui amenait Michèle Picard à insister sur « l’équipe soudée » qui s’est formée autour d’elle, renforcée par l’arrivée de six nouveaux candidats.
Si l’on retrouve sans surprise dans les quatre premières places Pierre-Alain Millet, Yolande Peytavin (PCF) ou Djil Ben Mabrouk (société civile), on note aussi l’arrivée en 11e et 17e position de Nadia Chikh (le Parti radical de gauche du Rhône ayant décidé d’apporter son soutien à la liste conduite par Michèle Picard) et de Sandrine Picot (personnalité socialiste), toutes deux élues l’an dernier sur la liste PS de M. Ben Khelifa. « Fidèles à leurs valeurs de gauche, insistait Michèle Picard, les seuls objectifs de ces candidates sont de battre la droite et l’extrême droite. » À une 49e place toute symbolique, on mentionnera aussi le retour de l’écologiste Paule Legrand, dont la personnalité avait marqué le mandat 1995-2001.
« Notre liste, détaillait Michèle Picard, est formée de 24 communistes, de 5 personnalités présentées par le PCF, de 5 membres du Parti de gauche, 5 d’Europe Ecologie les Verts, 1 du Mouvement Républicain et Citoyen, 1 représentante du Parti radical de gauche, 1 personnalité de la société civile, 3 personnalités socialistes et 4 personnalités vénissianes. La moyenne d’âge est de 47 ans.
« Comme en 2014, nous avons travaillé à un large rassemblement à gauche, autour de notre programme validé par les habitants, et avec une équipe qui a commencé à mettre en place le contrat communal » . Et de citer le développement de la citoyenneté avec les conseils de quartier et l’installation du conseil municipal d’enfants ; de l’emploi avec l’implantation du laboratoire Carso, de la nouvelle concession BMW, ou l’accompagnement de l’entreprise Baret dans sa recherche de nouveaux locaux à Vénissieux. Pour la petite enfance, c’est l’extension de la crèche Saperlipopette; pour les anciens, le portage de livres dans les résidences ou encore « l’ouverture prochaine d’une résidence juniors seniors, à proximité de la Solidage. »
« Nous sommes la seule liste qui rassemble à gauche, pour faire vivre les valeurs progressistes de notre ville, pour conserver nos acquis et faire avancer des projets utiles aux habitants », assurait encore Michèle Picard. « Notre équipe est pleinement mobilisée pour battre la droite et son candidat UMP, Girard. Cette droite qui n’a jamais accepté sa défaite de 2014, qui n’a qu’un seul programme : faire la peau à un bastion communiste, comme ils disent. Cette droite qui n’a pas élevé la voix quand des croix gammées ont été peintes sur les murs d’une école. Cette droite qui n’a pas hésité à colporter à mon encontre des propos discriminatoires, sexistes et machistes… »
« Avec vous, concluait-elle, nous porterons haut les valeurs de la gauche, du progrès social à Vénissieux, une ville courageuse et audacieuse ; une ville qui nous ressemble et qui nous rassemble. »
Derniers commentaires