Le nom de la liste a évolué par rapport au scrutin de l’an dernier : on retrouve le classique “Ensemble pour Vénissieux”, mais juste dessous on peut désormais lire “Majorité métropolitaine”. Un ajout qui résume la campagne qu’entend mener le candidat socialiste d’ici au 22 mars.
“Nous sommes la seule liste qui fait partie de la majorité de la Métropole de Lyon”, a d’emblée souligné Lotfi Ben Khelifa, mardi, au Club de la presse de Lyon, où il officialisait sa candidature pour les prochaines municipales. À ses côtés, David Kimelfeld, le patron du PS dans le Rhône, par ailleurs premier vice-président de la Métropole de Lyon, s’est chargé d’enfoncer le clou : “Si Vénissieux s’est transformée ces dernières années, c’est grâce au Grand Lyon. Tout l’enjeu maintenant est de faire partie de la majorité métropolitaine.”
David Kimelfeld est également revenu sur les circonstances qui ont conduit à l’échec des discussions avec le PCF pour la constitution d’une liste d’union : “Les communistes réclamaient la mise à l’écart de Lotfi Ben Khelifa, nous ne pouvions pas accepter cet oukase”.
Mais le choix de la fédération du PS de défendre jusqu’au bout le secrétaire de la section de Vénissieux n’est pas sans conséquence en interne. Plusieurs anciens colistiers ont d’ores et déjà quitté le navire. Sur l’ensemble des élus que le groupe “Ensemble pour Vénissieux” comptait au conseil municipal (avant que les élections ne soient annulées), un seul en effet, Pascal Dureau, a décidé de suivre Lotfi Ben Khelifa dans cette nouvelle aventure électorale. Les trois autres, Sandrine Picot, Nadia Chikh (qui représentait le PRG) et Bernard Rivalta (qu’on ne présente plus) ne sont plus à ses côtés.
Lotfi Ben Khelifa assure cependant que sa liste est prête. La présentation est annoncée pour le 5 mars. “C’est une liste majoritairement constituée de personnes issues de la société civile”, a-t-il précisé.