Le Conseil d’État a rendu coup sur coup deux décisions concernant l’ancien conseiller municipal de Vénissieux, rendu inéligible.
La première affaire remonte à l’été 2013. Après la mort du jeune militant anti-fasciste Clément Méric à Paris, Manuel Valls avait pris un décret d’interdiction de l’Œuvre française, mouvement présidé par Yvan Benedetti, et des Jeunesses nationalistes, présidé par son ami Alexandre Gabriac. Tous deux avaient alors saisi le Conseil d’État pour obtenir l’annulation de ce décret… et mis en examen en novembre pour « reconstitution de ligue dissoute ».
Peine perdue. Fin décembre, le Conseil d’État a confirmé la dissolution de ces mouvements pour exaltation de la collaboration avec l’ennemi, provocation à la haine et constitution de milice privée.
Début février 2015, le Conseil d’État saisi par le même Yvan Benedetti a confirmé son inéligibilité pour un an, en raison de ses manœuvres reconnues frauduleuses pour monter la liste « Vénissieux fait front » qu’il conduisait aux élections municipales de mars 2014.
En plus de tout cela, Yvan Benedetti est désormais aussi mis en examen pour « apologie de terrorisme et antisémitisme » à la suite de plusieurs tweets faits après les attentats de Paris. Rappelons que Michèle Picard avait aussitôt fait un signalement de ces propos auprès du procureur de la République de Lyon.
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