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Municipales annulées : “Une décision qui pénalise la ville et ses habitants”

Michèle Picard a réagi ce matin à l’annulation plus que probable des élections municipales par le Conseil d’État. « C’est un très mauvais coup porté à Vénissieux », a déclaré le maire.

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Vendredi, le rapporteur public du Conseil d’État a préconisé de confirmer l’annulation des élections municipales prononcée par le Tribunal administratif de Lyon en octobre dernier. La probabilité de nouvelles élections à Vénissieux est donc plus que forte, alors que la décision du Conseil d’État est attendue dans les prochaines semaines. Ce jeudi, le maire de Vénissieux, Michèle Picard, a tenu une conférence de presse pour dénoncer “une situation profondément injuste”.

“Les conclusions du rapporteur soulignent qu’aucune irrégularité, aucune fraude ne m’est reprochée », a déclaré Michèle Picard, entourée des réprésentants des différentes composantes de la majorité municipale : Idir Boumertit (Parti de gauche), Djil Ben Mabrouk (société civile), Danièle Gicquel (personnalité socialiste) et Gilles Roustan (Europe écologie les Verts). « Mon élection, et celle de la liste que je conduisais, est propre et honnête. Elle n’aurait pas dû être contestée. Tout au long de la campagne des municipales, les candidats de notre liste ont été exemplaires. Alors que les autres candidats entretenaient un climat délétère, nous avons fait preuve de sang-froid, de dignité et de cohésion d’équipe.”

“C’est un très mauvais coup porté à notre ville et à ses habitants, poursuivait le maire. La loi prévoit en effet qu’en cas d’annulation de scrutin, le conseil municipal est dissous et remplacé par une délégation spéciale, désignée par le préfet. La délégation ne fait que gérer les affaires courantes. C’est un coup d’arrêt aux recettes nouvelles que la ville ne pourra pas toucher pendant cette période. (…) Cela stoppe tout le travail que nous faisions avec nos partenaires. Des projets reportés, décalés dans le temps qu’il nous faudra remettre en chantier à notre retour si le calendrier légal le permet.”

Cette conférence de presse constituait aussi l’occasion pour le maire de Vénissieux de revenir sur quelques-uns des derniers développements concrets de cette audience au Conseil d’État.

L’annulation du conseil municipal du lundi 2 février, pendant lequel le budget de la Ville devait être voté ? “Le préfet lui-même nous a conseillé de ne pas le tenir. Il était de toute façon difficile de voter un budget alors que les élections risquent d’être officiellement annulées dans les jours suivants.”

L’ultimatum lancé par Lotfi Ben Khelifa, secrétaire de la section locale du Parti socialiste, qui laisse jusqu’au 1er février pour parvenir à un accord concernant une liste d’union ? “Nous ne répondons pas aux ultimatums. S’il devait y avoir de nouvelles élections, comme en mars 2014, nous chercherons à faire l’union la plus large à gauche pour battre la droite et l’extrême droite. Mais cela se fera sur la base du contrat que nous avons proposé aux Vénissians l’an passé, et pour lequel nous avons été largement élus.”

Les rumeurs disant qu’elle et son équipe seraient… en train de faire leurs cartons ? “Peut-être que dans dix jours, nous devrons laisser nos bureaux à une délégation du préfet. Alors nous emmenons, excusez-nous, nos effets personnels. Mais nous y reviendrons !” Et Gilles Roustan de conclure : “S’il faut revoter, c’est là que nous ferons un carton !”

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