Mi-décembre, le gouvernement présentait son Nouveau programme de rénovation urbaine (NPRU). Les Merisiers à Trappes, les Tarterêts à Corbeil-Essonnes, les 4 000 à La Courneuve, La Savine et Air Bel à Marseille, le Mas du Taureau à Vaulx-en-Velin, les Buers à Villeurbanne, les Minguettes à Vénissieux font partie des 200 “quartiers d’intérêt national” — quartiers dans lesquels vivent environ 2 millions de personnes — sélectionnés par l’État pour bénéficier de ce plan. Doté de 4,15 milliards d’euros, il sera piloté par l’ANRU, l’Agence nationale pour la rénovation urbaine). Le NPRU sera financé en partie grâce à une ponction de 500 millions d’euros en quatre ans sur l’organisme paritaire Action Logement (l’ex 1% logement) qui finance la construction de la quasi-totalité des logements sociaux en France.
Problème : dans cette nouvelle géographie de la Politique de la ville, il n’y avait plus trace du quartier Charréard/Max-Barel, pourtant intégré au précédent plan de rénovation urbaine lancé en 2003 par Jean-Louis Borloo, alors ministre de la Ville. Ce qui avait amené Michèle Picard, le maire de Vénissieux, à aussitôt écrire au ministre de la Ville, Patrick Kanner : “J’ai demandé à inscrire Max-Barel dans les quartiers prioritaires, en élargissant le périmètre jusqu’à Jacques-Duclos. (…) Le ministre nous a entendus, et le quartier Barel-Duclos, avec l’extension demandée, figure désormais dans la liste. C’est une première étape capitale, aussi bien pour les habitants que pour le renouveau de ces quartiers. Nous attendons maintenant de connaître les financements qui y seront attribués.”
La liste complète des quartiers, avec Max-Barel et Jacques-Duclos, a été publiée au Journal officiel, dans son édition du 31 décembre 2014.
Ce nouveau plan devrait entraîner la création d’environ 300 000 emplois en France, dont près de 240 000 dans la filière du bâtiment et des travaux publics. Et générer 20 milliards d’euros d’investissements.
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