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Si l’on sortait ?

« Qu’est-ce que je peux faire, j’sais pas quoi faire… » Stop à l’ennui. Pour vous divertir, vous cultiver, vous émerveiller, nous avons sélectionné quatre idées de sorties. Suivez le guide.

« Qu’est-ce que je peux faire, j’sais pas quoi faire… » Stop à l’ennui. Pour vous divertir, vous cultiver, vous émerveiller, nous avons sélectionné quatre idées de sorties. Suivez le guide.

1/ Le Musée des Confluences, entre cristal et nuage

Quinze ans ! Cela fait quinze ans que le Conseil général du Rhône a approuvé le projet culturel et scientifique du Musée des Confluences. Retards et dépassements budgétaires (31 millions d’euros au départ, 300 millions à l’arrivée) auront rythmé le chantier de construction de cet équipement à l’architecture futuriste, qui doit accueillir quelque 500 000 visiteurs par an. Mais il est là, et bien là : le Musée des Confluences, qui va passer sous le pavillon de la « Métropole de Lyon » le 1er janvier prochain, ouvre ses portes au public samedi 20 décembre.

Ses collections s’organisent autour de trois grands ensembles : sciences naturelles, sciences humaines, sciences et techniques. Quatre espaces permanents exposeront quelque trois mille pièces (pour une collection totale de plus de deux millions d’objets) : “Origines, les récits du monde”, “Espèces, la maille du vivant”, “Sociétés, le théâtre des hommes” et “Éternités, visions de l’au-delà”.

Trois expositions temporaires seront également présentées, jusqu’en juillet  : “Les trésors d’Émile Guimet”, en hommage à l’industriel fondateur du Musée Guimet d’histoire naturelle d’où vient une partie des collections des Confluences ; “Dans la chambre des merveilles” et son cabinet de curiosités ; et “À la conquête du pôle Sud”, relatant la course vers la dernière terre inexplorée du début du XXe siècle.

Le Musée des Confluences promet “des expériences inédites” : il sera par exemple possible de toucher une météorite de 500 kg, un fémur de dinosaure ou un bout de Lune !

Musée des Confluences
86 quai Perrache, Lyon-2e
Tarifs : adulte 9 euros (6 euros à partir de 17 heures), 18-25 ans 6 euros, gratuit pour les mineurs et les étudiants.
Ouverture du mardi au vendredi de 11 heures à 19 heures (22 heures le jeudi), samedi et dimanche de 10 heures à 19 heures.
www.museedesconfluences.fr

2/ Les “Premiers déclics” de Marc Riboud

Marc Riboud est, à 91 ans, l’un des derniers géants de la photographie française. Lyon, sa ville natale — à laquelle il aurait d’ailleurs souhaité léguer l’intégralité de son fonds photographique, ce qui n’a pas été possible— lui rend hommage jusqu’au 21 février au Plateau, l’espace d’expositions qu’offre le siège du Conseil régional Rhône-Alpes. “Premiers Déclics” revient sur les premières années de la riche carrière du photographe.

Si Marc Riboud a été le témoin privilégié de nombreux bouleversements de notre monde, tout a commencé à Lyon, qu’il photographie depuis la fenêtre de son appartement. Comme une invitation à en sortir et à se rendre plus loin. Paris, l’Angleterre, la Yougoslavie, l’Inde, la Chine, le Japon puis l’Alaska et l’URSS marqueront les premiers temps de ses prises de vues.

Un exemple de ses photographies les plus célèbres ? Citons “le peintre de la tour Eiffel”, prise à Paris en 1953. Immortalisant la grâce aérienne de l’ouvrier Zazou, travaillant au-dessus du vide et sans filet, elle sera sa première publication dans le magazine américain Life. Ce cliché lui ouvrira aussi les portes de l’agence Magnum, fondée un peu plus tôt entre autres par Henri Cartier-Bresson et Robert Capa.

De ses études d’ingénieur, Marc Riboud a gardé une certaine science de la composition, lignes et formes mettant parfaitement en valeur le cadre et le sujet choisis. De quoi faire naître l’humour, la douceur, la gravité, le contraste et l’émotion, qui caractérisent tant de photographies de Marc Riboud.

Marc Riboud, Premiers déclics
Le Plateau, siège de la Région Rhône-Alpes
1, esplanade François-Mitterrand Lyon-2e
Entrée gratuite
www.rhonealpes.fr/626-le-plateau.htm

3/ “Le choix de la modernité” fait par Jacqueline Delubac

C’est la destinée exceptionnelle de Jacqueline Delubac qui est mise en valeur au Musée des Beaux-Arts de Lyon. Star du cinéma et du théâtre dans les années 1930, troisième épouse du réalisateur Sacha Guitry, cette autre native de la capitale des Gaules a rassemblé, tout au long de sa vie une collection d’œuvres d’art qu’elle a léguées à sa mort à la Ville de Lyon. Sans héritier, l’actrice souhaitait en effet transmettre son patrimoine à une institution publique.

En octobre 1997, le Musée des Beaux-Arts recevait ainsi 35 tableaux et pastels d’artistes tels que Monet, Manet, Renoir, Degas, Bonnard, Vuillard, Léger, Braque, Picasso, Miro et Bacon, ainsi que 3 bronzes signés Rodin. Un geste d’une générosité exceptionnelle (imaginez la valeur de la collection !), mis en scène par le musée de façon originale : une partie des œuvres a en effet été installée dans une reconstitution de l’appartement parisien de l’actrice.

“J’ai un bon œil, j’ai eu le bonheur d’avoir un assez bon instinct et d’acheter des peintures de Poliakoff, de Fautrier, de Dubuffet qui étaient peu connus et j’ai la joie de les avoir acquises quand tout le monde se moquait de moi”, avait répondu Jacqueline Delubac à un journaliste qui l’interrogeait sur la constitution de sa collection. Aujourd’hui, cette collection incroyable s’expose aux yeux de tous. Mais attention, seulement jusqu’au 16 février. À ne pas manquer.

Musée des Beaux-Arts de Lyon
20, place des Terreaux Lyon-1er
Entrée par le 16, rue Edouard-Herriot
Tarifs : adulte 9 euros, Réduit 6 euros. Visite commentée : billet d’entrée +3 € ou 1 €
Ouverture tous les jours sauf mardis et jours fériés, de 10 heures (10 h 30 les vendredis) à 18 heures
www.mba-lyon.fr/

4/ Et à Tain, la Cité du chocolat

Quelles saveurs se cachent dans un carré de chocolat ? Quels arômes se libèrent, à quels moments de la dégustation ? Où se trouvent les fèves de cacao, ingrédients indispensables à la fabrication de ce petit plaisir des petits et des grands ?

Pour répondre à toutes ces questions et à bien d’autres, nous vous conseillons de vous rendre à la Cité du chocolat, à Tain-l’Hermitage, dans la Drôme. Certes, le déplacement depuis Vénissieux est un peu long : comptez une bonne heure de route en voiture. Mais si vous êtes amateur de chocolat, noir, au lait ou blanc, cela vaut le trajet !

La Cité du chocolat propose une visite émaillée de quinze moments gourmands, avec dégustations de chocolats et expériences olfactives. Six zones ont été installées par les chocolatiers de Valrhona : le Carré des sens, pour goûter, sentir… et toucher du chocolat ; le Comptoir des recettes, où vous en apprendrez plus sur ce qui compose votre carré préféré ; les Plantations de cacao, voyage vers les origines du chocolat ; l’Atelier, où vous pourrez échanger avec un animateur ; la Chocolaterie pour découvrir la transformation des fèves de cacao ; et enfin, le Labo des chefs, qui permet de mesurer son savoir-faire à celui des meilleurs. Une immersion dans l’univers du chocolat qui met tous nos sens en éveil.

La Cité du chocolat
12, avenue du Président Franklin-Roosevelt
26 Tain-l’Hermitage
Tarifs : adulte 10,50 euros, enfant 7,50 euros (gratuit pour les moins de 5 ans).
Ouverture du lundi au samedi de 9 heures à 19 heures, les dimanches et jours fériés de 10 heures à 18 heures
www.citeduchocolat.com

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