« Chez beaucoup de personnes, l’écriture n’est pas signe d’aisance et de plaisir, explique Alice Millet. Quelques séances peuvent suffire pour rétablir harmonie et équilibre. » Les principaux signes qui devraient pousser à consulter un graphothérapeute ? “Une lenteur pour écrire, entraînant des difficultés pour les enfants à suivre le rythme scolaire ; une hésitation à utiliser main droite ou main gauche; une illisibilité ; une fatigue pour écrire longtemps ; une image négative de son écriture ou encore une tenue du stylo douloureuse ou incorrecte. » Les enfants sont les plus touchés : “Les problèmes d’écriture entraînent des troubles de l’attention, du comportement, des difficultés scolaires”.
Lors de la première consultation, Alice dresse un bilan : “On ne va surtout pas faire écrire des lignes, mais reprendre des gestes amples. Le bilan graphologique permet de savoir si le patient doit être orienté vers un autre spécialiste, car les graphothérapeutes sont en lien avec psychologues, psychomotriciens, orthophonistes. Par l’écriture, on peut déceler d’autres troubles comme l’angoisse, le stress. Et en très peu de séance, on peut débloquer les situations. »
Alice souhaite entrer en contact avec les maisons de retraite, les associations de personnes handicapées, les centres sociaux… En groupe ou en individuel, tout est possible.
Alice Millet : 20, rue Gambetta à Vénissieux.
Tél. : 06 67 82 99 48
alicemillet@laposte.net
Groupement des graphothérapeutes rééducateurs de l’écriture : www.ggre.org.
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