L’information est venue, non pas de la section PS de Vénissieux, mais du premier secrétaire fédéral du parti, David Kimelfeld : une requête d’appel contestant le fondement du jugement rendu le 7 octobre par le tribunal administratif a été déposée, le 7 novembre, devant le Conseil d’État. Officiellement, il s’agit donc du second recours, après celui émanant de la liste de Michèle Picard, concernant l’invalidation du scrutin municipal des 23 et 30 mars derniers.
“L’annulation du scrutin dans sa totalité n’est pas juste, explique David Kimelfeld. Elle remet en cause l’élection de nos candidats qui ont obtenu la confiance des électeurs dans le respect des règles électorales, sans tricherie, et sans le concours des moyens municipaux.”
Comment interpréter cette décision alors qu’il y a encore quelques semaines les socialistes vénissians semblaient se préparer à la perspective d’un nouveau rendez-vous électoral ? Le secrétaire de la section, Lotfi Ben Khelifa, avait même déclaré vouloir “exiger” sa légitimité auprès des instances fédérales afin de pouvoir “repartir au combat”.
Mais entre-temps la fédération PS du Rhône a lancé un appel au “rassemblement de toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas de la droite et de l’extrême droite”. Cette volonté de faire revivre localement l’union de la gauche avait été accueillie avec prudence par les communistes vénissians, lesquels avaient “pris acte” de la proposition du PS, tout en l’invitant “à prendre sa place” dans le combat visant à “faire respecter la légitimité du vote des Vénissians”, y compris sur le plan judiciaire. Nous y sommes.
mireille chevassus
13 novembre 2014 à 8 h 43 min
Bonjour. pour la gauche et l’extrême gauche VENISSIANE le scrutin de mars était donc conforme au code électorale Français ? Une liste avec de telles irrégularités (Venissieux fait front) à tout simplement « TRONQUE » les résultats . annuler l’élection était JUSTE . Un nouveau scrutin apportera une veritable légitimité ,quelques soit l’équipe gagnante. Cordialement