Dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 novembre, Yassine, jeune policier municipal de Vénissieux, a perdu la vie dans l’exercice de ses fonctions. Un de ses collègues, Pascal, qui l’accompagnait dans la voiture, a été grièvement blessé. Dès jeudi, un « moment de solidarité et de recueillement » était organisé à l’hôtel de ville. Très émues, des centaines de personnes y ont participé : policiers municipaux et nationaux, personnel de la Ville et élus.
Comme cela avait été exprimé lors de ce rassemblement, et en accord avec la famille, une marche silencieuse en hommage à Yassine et en soutien à Pascal et à leurs collègues est organisée mercredi 12 novembre à partir de 14 heures. Elle partira de la Direction Unique Prévention Sécurité (1 rue Jean-Macé) et se rendra à l’hôtel de ville.
« Ce tragique événement nous a cruellement rappelé que les policiers municipaux sont en première ligne, soulignait dès jeudi le maire. Ils remplissent des missions à risque, souvent difficiles. Au service de la population, ils garantissent la sécurité des personnes, protègent et secourent, agissent avec toutes les autres forces d’intervention pour l’intérêt général et le vivre ensemble.
« À Vénissieux comme partout en France, nous sommes confrontés à une multiplication d’actes irresponsables, délictueux, voire criminels. Ces agissements intolérables mettent des vies en danger, celles des habitants, celles des professionnels. Yassine est mort à 30 ans à cause de la conduite irresponsable de certains. Ça n’est pas supportable. Nous refusons de nous y habituer. Nous refusons de nous y résigner. » Et d’inviter les Vénissians « à être très nombreux à manifester (leur) reconnaissance, à exprimer (leur) solidarité face à ce drame qui a meurtri la ville. »
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