Les deux conseillers généraux de Vénissieux, Marie-Christine Burricand et Christian Falconnet, ont toujours été critiques sur la mise en place de la Métropole de Lyon au 1er janvier 2015. Métropole qui, rappelons-le, concentrera les compétences du Conseil général et du Grand Lyon.
À deux mois de la naissance de cette super-collectivité territoriale, qui entraînera de facto la suppression des cantons sur le territoire de la communauté urbaine, les deux élus communistes vénissians expriment leurs inquiétudes. “C’est toujours le flou quant au traitement humain et technique des compétences sociales du Conseil général, observe Marie-Christine Burricand. Va-t-on aller vers plus de proximité ou au contraire vers de grandes machines technocratiques ? Depuis le début nous posons avec force la question du lien de proximité. Sous prétexte de mutualisation, plusieurs regroupements importants ont déjà eu lieu, comme à Vénissieux et Saint-Fons où il n’y a plus désormais qu’une unité territoriale unique.”
“Nous allons être très vigilants sur ces questions qui touchent au quotidien des gens, souligne Christian Falconnet. À deux mois de la fin du Conseil général, nous constatons que nos permanences ne désemplissent pas (…). Malgré le professionnalisme des personnels, l’accompagnement social aujourd’hui se révèle insuffisant et sur plusieurs dossiers notre intervention a été déterminante pour que le bon droit des familles soit reconnu. Mais demain… ?”.
Les deux conseillers généraux se déclarent également solidaires de l’action revendicative du 6 novembre, portée par les syndicats du Grand Lyon et du Conseil général. “Nous sommes avec le personnel pour protester contre un alignement vers le bas des conditions de travail”, précise Marie-Christine Burricand.
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