L’îlot Romain-Rolland, qui s’étend sur 2,5 hectares entre l’avenue Marcel-Paul et les rues Gaspard-Picard et Paul-Langevin, n’en est qu’au début de son urbanisation. D’ici à fin 2018, pas moins de six résidences y auront vu le jour, soit un total de 320 logements, dont 74 en locatif social, en plein centre-ville de Vénissieux.
Les trois quarts des constructions sont donc destinés à la vente, soit en accession sécurisée avec des tarifs préférentiels, soit en accession classique avec des tarifs et des prestations légèrement plus élevées. Ainsi les deux premières résidences inaugurées le 4 juillet : “L’Alhambra” réalisée par Rhône Saône Habitat est un programme d’accession sociale ; tandis que “Les Jardins Bagatelle” signés Nacarat relèvent de la promotion immobilière libre. La première compte 36 logements, la seconde 27.
Crise oblige, la commercialisation a été plus lente que prévue, mais il ne reste aujourd’hui que 7 appartements à vendre sur 63. Preuve que le site est attractif. Pas seulement pour sa situation en centre-ville, proche des services publics, des commerces et des transports en commun. Les acheteurs ont également été sensibles à la qualité environnementale. Un grand talus boisé a en effet été conservé, enrichi par de nouvelles plantations. Un square est prévu ultérieurement. “Les Jardins du monde” portent bien leur nom. C’est aussi un clin d’œil aux anciennes serres municipales qui étaient autrefois situées sur ce terrain avant d’être délocalisées au sud des Minguettes.
“Cette dimension paysagère doit être renforcée dans le cadre des programmes de rénovation urbaine à venir, a déclaré Michèle Picard. Vénissieux a deux particularités : elle est urbaine et verte, et développer l’une sans embellir le cadre de vie serait une erreur”.
Le promoteur Rhône Saône habitat, pionnier en matière d’accession sociale à la propriété — il a notamment réalisé “La Cour du cerisier” aux Minguettes et quelques années plus tôt “Le Cœur du bourg” au centre-ville — va commercialiser l’an prochain 64 nouveaux logements sur l’îlot Romain-Rolland. “L’accession sociale est importante car elle permet à des familles modestes de devenir propriétaires et de suivre un véritable parcours résidentiel”, a souligné Benoît Tracol, directeur général de la société. Et Michèle Picard d’insister sur “cette volonté de maintenir et proposer une offre de logements diversifiés, qui répondent aux étapes de la vie, de sorte que les habitants ne se sentent pas exclus de l’essor de leur ville”.
Si les Vénissians représentent la majorité (39 %) des acquéreurs de “L’Alhambra” — on retrouve cette prédominance locale dans tous les programmes immobiliers de la ville — on compte quand même 32 % d’anciens Lyonnais, et 26 % qui viennent d’autres communes du Grand Lyon. Des chiffres qui confortent l’idée d’une attractivité retrouvée.
joijoiji
16 octobre 2014 à 16 h 48 min
Bonjour,
Il y a quand même un gros souci avec ce projet il y a aucune place de parking pour les residents ainsi que les visiteurs .
Donc il est impossible de trouver une place pour se garer dans la rue romain rolland qu’est devenu le bien être et la tranquillité des anciens residents de la rue qui sont en maison individuelle.je parle des jours de marché. Heureusement il y encore le bon vieux champ ou va ton se garer quand l’école sera construite….
Et je suis contente de cette nouvelle ecole mais pourquoi a ton demoli celle qui etait rue romain rolland ?
De plus notre bien est dévalualisé estimation faite avant et après les constructions.