« La nuit américaine », l’œuvre de Victor Caniato installée près du métro de Parilly, n’a jamais autant été habitée. Ce matin-là, on y découvrait quantité de chouettes, de souris, de petits chats, un hérisson, quelques étoiles, un Pierrot et un Batman. Nous étions le 7 juin et, à l’occasion de la Journée mondiale du tricot, les dames du centre social de Parilly et le groupe vénissian des Tricopapoteuses avaient, avec l’accord de l’artiste, peuplé la sculpture d’une faune en laine. « Cela fait trois mois que l’on est dessus, commentaient-elles. Comme c’est « La nuit américaine », nous avons tricoté des personnages de la nuit. »
Au centre social de Parilly, l’atelier tricot se déroule tous les lundis après-midi, hors vacances scolaires, et réunit entre quinze et vingt personnes. « L’idée d’utiliser « La nuit américaine » vient des Tricopapoteuses, intervient Perrine, animatrice au centre social, et les dames s’y sont associées. Elles auraient souhaité posé leurs personnages encore plus haut sur les piques mais c’était compliqué. La Ville a pris le soin de vider le bassin et de le nettoyer pour nous permettre d’accéder à l’œuvre. Nous enlèverons tous les personnages en fin de journée et ils seront ensuite exposés au centre social de Parilly. »
Quant aux Tricopapoteuses, qui tricotent pour les enfants prématurés, elles continuent à récupérer de la laine. Les généreux donateurs peuvent continuer à déposer leurs pelotes à « Expressions ». Nous les ferons suivre.
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