Dans le cadre du projet d’établissement, tous les élèves des classes de 3e ont effectué un voyage d’une journée à Paris. Prolongé pour certains d’un séjour d’une semaine en Andalousie.
Le 28 mars dernier, 73 élèves de 3e, dont plusieurs n’étaient jamais allés à Paris, prenaient le TGV accompagnés de l’ensemble des professeurs d’histoire-géo. Tour à tour, Marwa, Jihan, Yamina, Aleyna, Medi, Nouara, Fatimata, Hajar, racontent : “Arrivés à la Gare de Lyon, nous avons pris le métro. Au Sénat, nous avons été accueillis par le sénateur Guy Fischer. On a pu s’asseoir dans l’Hémicycle. Après avoir pique-niqué dans les jardins du Luxembourg nous avons vu le Louvre, Notre Dame puis la Cité nationale de l’histoire de l’immigration. À la sortie du musée nous avons vu la Tour Eiffel, bien plus belle en vrai qu’à la télé ! »
Parmi ces mêmes élèves, plus d’une cinquantaine repartait deux jours après : du 30 mars au 5 avril. Direction l’Andalousie. Ils étaient accompagnés de Mme Lisi (professeur d’Espagnol organisatrice du voyage), de Mmes Munari (arts plastiques) et Cote (secrétaire d’intendance ) ainsi que de MM. Contensou (lettres classiques) et Rolly (histoire-géo). Aleyna témoigne: “Nous sommes partis en car et avons voyagé toute la nuit. Nous avons fait une première escale à Valence ou nous avons pique-niqué sur la plage de Malvarrosa ”.
Puis direction Cordoue, Grenade et Séville. « Avec de nombreuses visites guidées : la mosquée cathédrale de Cordoue, la cathédrale de Séville et l’ Alhambra à Grenade… Nous étions logés dans les familles, elles étaient géniales. On se comprenait bien. Il nous arrivait de parler avec les mains”.
Les enseignants ont été très heureux de l’attitude de leurs élèves : “Ils ont donné une très bonne image. Nous sommes très fiers d’eux. Certains n’étaient encore jamais partis sans leurs parents. Pendant le voyage, tous ont fait preuve d’une attention et d’une curiosité devant ce qu’ils découvraient. L’ouverture culturelle est très importante : elle peut, en effet, contribuer à l’amélioration de la réussite scolaire de nos élèves”.
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.