Grand Lyon : les conseillers communistes vénissians posent leurs conditions
Dans une déclaration commune, les élus communistes se disent déterminés à ne pas laisser la droite diriger le Grand Lyon. Mais posent leurs conditions quant à leur participation à l’exécutif.
Dans une déclaration commune, les élus communautaires communistes de Vénissieux se disent déterminés à ne pas laisser la droite diriger le Grand Lyon. Mais ils posent leurs conditions quant à leur participation à l’exécutif.
Les quatre conseillers communautaires communistes de Vénissieux (Michèle Picard, Yolande Peytavin, Pierre-Alain Millet et Marie-Christine Burricand) signent ce mercredi une déclaration commune, dans laquelle ils rendent publique leur réflexion, à quelques jours de la mise en place du nouveau conseil du Grand Lyon, qui deviendra celui de la Métropole en janvier 2015.
Ils observent d’emblée que “la situation est profondément différente de celle de 2008”, du fait des élections municipales qui ont “traduit la colère populaire contre la politique gouvernementale, l’approfondissement de la fracture politique et sociale, la défiance grandissante du peuple envers les institutions”. Et s’interrogent : “Le projet de Métropole lyonnaise, modèle vanté par le gouvernement de François Hollande, a-t-il pu constituer un accélérateur de ce désaveu populaire ?”
S’ils se disent “déterminés à ne pas laisser la droite s’emparer de la Métropole”, les élus communistes vénissians précisent aussitôt qu’ils “n’accepteront pas que les choses continuent en l’état. Les choix et le fonctionnement doivent bouger et nous ne sommes pas les seuls à le dire. (…) Nous ne pouvons pas participer à un exécutif du Grand Lyon qui s’inscrirait dans la continuité du projet de Métropole initial.”
Michèle Picard, Yolande Peytavin, Pierre-Alain Millet et Marie-Christine Burricand demandent à Gérard Collomb de s’engager sur “la mise en place de règles transparentes garantissant l’égalité de traitement des communes”, “le renforcement des communes et de leur souveraineté”, “les moyens et le traitement des compétences sociales transférées à la Métropole par le Département”, “le soutien à la réindustrialisation de l’agglomération et à l’emploi”, ou encore des “réponses urgentes aux besoins de logements diversifiés, dont une part croissante de logements sociaux de qualité accessibles à tous”.
Et de conclure : “C’est à partir de ces questions que nous nous déterminerons.”
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.