Dans le cadre du mouvement national de ce 18 mars, des salariés du groupe hospitalier mutualiste des Portes du sud et de l’Ehpad La Solidage étaient en grève à l’appel de la CGT. La direction est restée sourde à leurs revendications.
Dans le cadre du mouvement national de ce 18 mars, des salariés du groupe hospitalier mutualiste des Portes du sud et de l’Ehpad La Solidage étaient en grève à l’appel de la CGT. La direction est restée sourde à leurs revendications.
Plutôt que de se joindre au cortège intersyndical (CGT, FO, FSU et Solidaires) qui s’est élancé en fin de matinée à Lyon, les salariés grévistes des Portes du sud et de La Solidage — les deux établissements se font face et relèvent de la même direction — avaient choisi de manifester dès 10 heures devant l’entrée du groupe mutualiste hospitalier. “Nous partageons évidemment les mots d’ordre nationaux contre le pacte de responsabilité du gouvernement, pour la défense de l’emploi et des salaires, indiquait Gisèle Putoud, déléguée CGT, mais nous avons des revendications spécifiques à défendre. C’est pourquoi nous avons choisi de rester ici.”
D’après la CGT, et sous réserve des chiffres de la direction que nous n’avons pas pu joindre, la grève a été bien suivie dans les différents services.
La première des revendications est salariale. “La dernière augmentation remonte à 2010 et elle était de 0,5 %, rappelait Gisèle Putoud. C’est inacceptable, d’autant que rien n’est prévu pour 2014 et 2015.” Les grévistes contestent également la dénonciation de la convention collective “51”, “qui a eu pour conséquence de créer deux catégories de salariés inégalement traités”. Plus largement, la CGT pointe “la détérioration des conditions de travail, avec un part croissante de personnel précaire”. Enfin, en ce jour de grève où la direction est censée faire fonctionner l’établissement au ralenti comme un dimanche, le syndicat a constaté que “des services sont restés ouverts alors qu’ils auraient dû fermer”.
Tous ces points ont été discutés en fin de matinée par la direction et une délégation de grévistes. Sans résultat. “Le directeur, Vincent Galaup, a renvoyé la décision au prochain comité d’entreprise en précisant que c’était au conseil d’administration de se prononcer, soulignait la déléguée CGT. Il va sans dire que cette réponse ne nous satisfait pas. Sur la question du fonctionnement des services un jour de grève, la direction a reconnu qu’elle ne respectait pas l’accord qui nous lie. Nous réfléchissons à l’éventualité de porter l’affaire en justice.”
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.
PUTOUD
25 mars 2014 à 13 h 36 min
Très bon article. merci.
Gisèle PUTOUD
PUTOUD
25 mars 2014 à 13 h 36 min
Très bon article. merci.
Gisèle PUTOUD
PUTOUD
25 mars 2014 à 13 h 36 min
Très bon article. merci.
Gisèle PUTOUD