Avec une moyenne d’âge de 45 ans, et une majorité de membres de la société civile, la liste PS-PRG-MoDem entend “rendre à la troisième ville du Rhône sa place”, en allant “chercher les moyens partout où ils se trouvent, sans sectarisme, sans idéologie, avec la conviction que cela est juste et nécessaire”. “Nous irons les chercher notamment dans la Métropole, qui est une chance pour Vénissieux, et une opportunité pour tous les Vénissians”, a insisté M. Ben Khelifa.
Sur cette liste, on dénombre 18 socialistes, dont Sandrine Picot (2e) ainsi que des élus de la majorité sortante — outre Lotfi Ben Khelifa — Bernard Rivalta (3e), Jeff Ariagno (9e) et Lahceme Touati (11e). À ceux-ci s’ajoutent une radicale de gauche, Nadia Chik (4e), deux MoDem : Saliha Mertani (6e) et Bassim Filali (44e) et deux “personnalités du Front de gauche », Annie et René Brouet (respectivement 12e et 31e). Rappelons également la présence du docteur Dureau (5e), ou de l’artisan-boulanger Alexandre Dallery (13e).
La présentation de cette liste constituait également l’occasion pour Lotfi Ben Khelifa de rappeler les principaux points de leur programme.
Du côté de l’éducation : “Avec la réforme des rythmes scolaires, nous prenons l’engagement de permettre à chaque écolier d’accéder à des activités périscolaires diversifiées et de haute qualité. Nous lancerons une crèche ouverte 24 heures sur 24 pour que les petits et leurs parents qui ont des horaires de travail décalés vivent mieux au quotidien. Nous explorerons toutes les pistes d’éducation non formelle pour permettre à chacun de grandir et de s’armer tout au long de sa vie.”
Concernant l’emploi : “Nous créerons une Maison de l’Emploi, car il n’est pas normal que Vénissieux compte 5 000 chômeurs alors que l’agglomération lyonnaise compte plus de 70 000 postes non pourvus. Nous mobiliserons aussi toutes les entreprises, petites, moyennes, grandes, dans tous les secteurs, pour que chaque jeune Vénissian bénéficie d’un parrainage, d’un tutorat ou d’un apprentissage. Nous encouragerons la création d’emploi à Vénissieux en mettant à disposition de tout porteur de projet vénissian ou qui créera des emplois à Vénissieux, un avocat, un expert-comptable et un infographiste pour concrétiser son projet.”
Sur la santé, le programme s’engage à « permettre à tous les Vénissians d’accéder aux soins de santé sans avance de frais.”
“Tout notre projet vise à permettre à Vénissieux de changer d’ère, concluait le candidat. Il nous reste quinze jours pour en convaincre les Vénissians, quinze jours pour être en capacité de prendre la mairie et transformer notre ville. Demain, Vénissieux ne sera plus une ville d’exception. Vénissieux sera une ville exceptionnelle.”
Guillaume Dumoulin
11 mars 2014 à 2 h 45 min
Pour une personne qui se disait à la gauche du PS, il a finalement choisi la ligne inverse c’est à dire une gauche qui penche un peu plus à droite. Dénonce t-il la politique du gouvernement? Non. Il parle de la réforme des rythmes scolaires, c’est bien mais dénonce t-il qu’il n’y ait pas de financement qui aille avec? Le PS va réduire les dotations à la ville. Qui va payer au final? Si une coopération avec les villes de l’agglomération est nécessaire comment accepter un éloignement du centre de décision des habitants de Vénissieux. Qui peut croire que les intérêts de Vénissieux seront mieux défendus à l’intérieur de ce mastodonte bureaucratique que sera la métropole? Et pourtant les mairies sont un des piliers de la démocratie locale érigées par la révolution française. Vénissieux est à part dans le paysage local, une ville qui ne fait pas comme les autres et c’est peut être cela qui dérange le PS.
Guillaume Dumoulin
11 mars 2014 à 2 h 45 min
Pour une personne qui se disait à la gauche du PS, il a finalement choisi la ligne inverse c’est à dire une gauche qui penche un peu plus à droite. Dénonce t-il la politique du gouvernement? Non. Il parle de la réforme des rythmes scolaires, c’est bien mais dénonce t-il qu’il n’y ait pas de financement qui aille avec? Le PS va réduire les dotations à la ville. Qui va payer au final? Si une coopération avec les villes de l’agglomération est nécessaire comment accepter un éloignement du centre de décision des habitants de Vénissieux. Qui peut croire que les intérêts de Vénissieux seront mieux défendus à l’intérieur de ce mastodonte bureaucratique que sera la métropole? Et pourtant les mairies sont un des piliers de la démocratie locale érigées par la révolution française. Vénissieux est à part dans le paysage local, une ville qui ne fait pas comme les autres et c’est peut être cela qui dérange le PS.
Guillaume Dumoulin
11 mars 2014 à 2 h 45 min
Pour une personne qui se disait à la gauche du PS, il a finalement choisi la ligne inverse c’est à dire une gauche qui penche un peu plus à droite. Dénonce t-il la politique du gouvernement? Non. Il parle de la réforme des rythmes scolaires, c’est bien mais dénonce t-il qu’il n’y ait pas de financement qui aille avec? Le PS va réduire les dotations à la ville. Qui va payer au final? Si une coopération avec les villes de l’agglomération est nécessaire comment accepter un éloignement du centre de décision des habitants de Vénissieux. Qui peut croire que les intérêts de Vénissieux seront mieux défendus à l’intérieur de ce mastodonte bureaucratique que sera la métropole? Et pourtant les mairies sont un des piliers de la démocratie locale érigées par la révolution française. Vénissieux est à part dans le paysage local, une ville qui ne fait pas comme les autres et c’est peut être cela qui dérange le PS.