Construite à la limite de Vénissieux et Corbas, au pied du château d’eau de l’avenue du 24 août 1944, la Maison des entreprises du Sud-Est lyonnais, est une très belle réalisation. Un bâtiment de 650 m2 aux lignes tendues, mis en valeur par un revêtement en acier inoxydable. Mais l’intérêt majeur de cette opération de 1,2 millions d’euros, cofinancée par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) et l’Association de la zone industrielle de Vénissieux/Corbas/Saint-Priest (ASLI), est avant tout d’offrir aux acteurs économiques locaux une maison commune doublée d’un véritable pôle de compétences.
Outre l’agence Sud-Est de la CCI de Lyon et l’ASLI, le bâtiment fédère en effet la zone d’activités Corbas-Montmartin, les six associations locales d’entreprises (dont l’AEVE de Vénissieux) regroupées au sein d’ALYSEE, l’Union des entreprises de transport et de logistique de France (TLF), et le MASE Rhône-Alpes (Manuel d’amélioration sécurité des entreprises).
En visitant les lieux, on est surpris par le nombre élevé de salles, de toutes tailles, dédiées aux réunions. “Pour obtenir cette configuration, nous avons volontairement réduit la surface des bureaux du personnel permanent, explique Catherine de Filippis, directrice de l’antenne de la CCI, qui rayonne sur 16 communes du Sud-Est lyonnais. Ce choix traduit bien la philosophie du lieu. Ici il y aura tout à la fois des formations, des permanences juridiques et administratives, des réunions d’information, des sessions de recrutement… L’idée était de mutualiser les moyens techniques des uns et des autres afin de renforcer nos partenariats et développer nos services.”
Pour Emmanuel de Bienassis, responsable de l’ASLI et la zone de Corbas-Montmartin (plus de 300 entreprises et 9000 emplois cumulés), ce regroupement des acteurs économiques constitue également un atout pour faire avancer des dossiers majeurs, comme l’amélioration de la desserte en transports en commun des zones industrielles. “C’est aujourd’hui un de nos principaux problèmes, dit-il. À tel point que les entreprises ont du mal à recruter. En fédérant les énergies, cette maison commune devrait nous aider à peser davantage sur les choix d’aménagement du territoire.”
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