« L’unité ne se décrète pas, mais se négocie localement sur chaque territoire de l’agglomération pour que chacun de nous soit à sa juste place », vient de souligner dans un communiqué de presse Lotfi Ben Khelifa, secrétaire de la section du Parti socialiste de Vénissieux, réagissant à la première réunion de campagne qu’a tenue Michèle Picard, le 1er octobre.
Si le PS était absent de cette première réunion « officielle », c’est —affirme M. Ben Khelifa— que « des questions restent en suspens comme le programme ou le mode de gestion de la ville, empêchant tout accord ou expression publique d’une gauche rassemblée et en ordre de bataille pour battre la droite et garder Vénissieux à gauche. Ces sujets, poursuit-il, ont été évoqués avec le Parti communiste, à ce jour sans réponse, mise à part une prise de conscience et qu’une évolution au profit du parti socialiste est envisagée, mais sans déclinaison des contours.
« La prise en compte du poids du parti socialiste et sa capacité à rassembler et à fédérer une forte majorité de Vénissians qui aspirent à un changement profond sur les méthodes de faire, doit être au cœur des négociations, les équilibres politiques ne peuvent être écartés. »
Ambitionnant elle aussi « de rassembler le plus largement possible les forces de gauche et d’associer la société civile sur un programme commun », la section socialiste organise des réunions publiques :
– 16 octobre à 18h30 au Moulin-à-Vent (salle Paul-Vaillant-Couturier)
– 22 octobre à 18h30 à Max-Barel/Charréard (Halle à grain)
– 31 octobre à 18h30 à Parilly (foyer Marcel-Sembat)
– 7 novembre à 18h30 aux Minguettes (foyer Claude-Debussy)
– 5 décembre à 18h30 à Paul-Langevin (salle Paul-Langevin).
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