Mardi 1er octobre, à 18 heures : c’est le premier rendez-vous que fixe la candidate Michèle Picard aux Vénissians. Salle Irène-Joliot-Curie, elle donnera le coup d’envoi de sa campagne pour les municipales et lancera son comité de soutien dont deux personnalités emblématiques de Vénissieux se partagent la présidence : Guy Fischer, sénateur, et André Gerin, ancien maire et député honoraire. Réunis ce lundi (en présence de nombreux élus communistes de l’équipe sortante), tous trois ont indiqué le sens de la campagne qu’ils entendent mener : « résolument à gauche ».
Relevant l’attente qu’avait suscitée l’élection de François Hollande et le mécontentement que soulève la politique qu’il mène, Guy Fischer puis André Gerin se déclarent décidés à s’engager « tambour battant pour défendre l’intérêt général, la justice sociale et le vivre ensemble ». Et d’insister sur la nécessité d’initier une dynamique de rassemblement des forces de gauche et progressistes : « Chaque ville qui sera préservée ou gagnée à gauche, ce sera bon pour se faire entendre par le président de la République. »
La commune comme premier maillon de proximité dans la République, des services publics répondant aux besoins des habitants : Michèle Picard a d’emblée placé sa candidature dans cette perspective. S’il est trop tôt pour détailler le contrat communal, la candidate traçait quelques perspectives : continuer le développement de la Ville, faire aboutir des projets comme la pré-Fabrique opéra, la construction d’un groupe scolaire pour le centre ville et d’une nouvelle cuisine centrale… Elle rappelait également le bilan du mandat écoulé dans les domaines de l’enfance et de la jeunesse, de la culture et du sport, pour les personnes âgées, le cadre de vie, le logement, l’emploi… « Nous avons actionné tous les leviers pour faire face à la crise que subissent les Vénissians », a assuré Michèle Picard, qui se dit fière du « grand bond en avant » fait par Vénissieux, troisième ville du département, qui doit « pouvoir peser sur les choix d’agglomération ».
Enfin, Michèle Picard aussi bien que Guy Fischer et André Gerin ont situé la campagne dans une opposition à la droite et à son représentant investi par l’UMP (Christophe Girard, NDLR) et au FN (qui n’a encore pas désigné de tête de liste) : « Nous devons battre la droite mais nous devrons aussi affronter ces deux dangers que sont le FN et l’abstention (…). Si je peux comprendre que le sentiment que rien ne change pousse beaucoup de nos concitoyens à s’abstenir, je voudrais convaincre de l’utilité des politiques volontaristes mise en œuvre par les élus locaux, comme ici à Vénissieux », conclut la candidate.