Après la mise en échec d’un projet d’attentat visant la mosquée El Forkane, le maire de Vénissieux, Michèle Picard, exprime “son indignation et sa colère face à des desseins meurtriers qui menacent notre République et la vie de nos concitoyens.”
“Si les premiers éléments de l’enquête sont confirmés, poursuit Michèle Picard, cette nouvelle actualité se fait l’écho d’un climat de haine et de rejet de l’autre qui empoisonne notre pays. Ce signal aigu nous appelle à la plus grande vigilance : notre démocratie ne doit pas plier sous la menace des extrémismes qui prônent la violence et la division.”
Et le maire de Vénissieux d’interroger : “Devrons-nous encore longtemps subir les propos nauséabonds de leaders nationalistes qui abreuvent les réseaux sociaux de leur haine ?” Avant d’interpeller directement Alexandre Gabriac, le fondateur des jeunesses nationalistes, qui a qualifié dans un tweet ce projet d’attentat de “colère légitime” : “Non, Monsieur Gabriac, la menace, les agressions racistes, l’antisémitisme, l’islamophobie, l’anticommunisme, l’homophobie, n’ont rien de colères légitimes. Ces idées antirépublicaines sont hors la loi ! Tout élu de la République se doit de les combattre avec force et détermination.”
Michèle Picard conclut sa déclaration par un appel à “résister dans un front commun face aux extrémismes”.
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