Des records du monde qui tombent à la pelle, des courses spectaculaires… À se demander si à Parilly, la piste du stade du Rhône ne s’est pas dopée ? À quoi ? Plus sérieusement, il s’en passe des choses sur le plan sportif. Ce lundi 22 juillet au matin, ce sont encore trois records du monde qui ont été battus « sur la piste magique de ces championnats du monde« , écrit Renaud Goude, le journaliste de lyon-2013.com, un site important pour celui qui ne veut rien rater des dizaines de courses, concours et sauts programmés chaque jour.
Sous une chaleur pas encore suffocante – mais cela ne saurait tarder – trois athlètes allemand, algérien et russe ont fait parler d’eux. En bien. Sans fausse note, l’Allemand Sebastian Dietz (F36) a envoyé son disque à 42,18m, trois de mieux que l’ancienne marque mondiale. Ensuite, en catégorie F51-52-53 (tétraplégiques avec ou sans triceps fonctionnels), l’Algérien Mohamed Berrahal a dépassé le seuil des 13 mètres (13,16m), nouveau record. Et enfin, en T37, le Russe Andrey Vdovin a couru le 100 m en 11″48. Les autres records battus, la veille, ont été l’œuvre de l’Irlandais Jason Smyth en finale T13, de l’Américain Jarryd Wallace, en T44, et surtout du Brésilien Alan Oliveira, en T43 (handicap « double amputé sous le genou ») qui a crevé l’écran. En 20″66, il a pulvérisé le record du monde en avalant le demi-tour de piste 64 centièmes de secondes de moins que le précédent record détenu par un certain Oscar Pistorius.
Dans les tribunes comme à l’accueil, ces championnats sont une vraie bouffée d’air pur pour les amateurs de sport : gentillesse et disponibilité des hôtesses, simplicité des personnalités de l’athlétisme, à l’image de Christophe Lemaître, qui viennent signer autographes et acceptent de se faire prendre en photo après avoir conversé avec Patrick Monteil, journaliste de France Télévision ou Murielle Hurtis, championne du monde junior sur 200 m en 1998, consultante… Des Mondiaux déjà réussis, et gratuits pour ceux qui sont sur Vénissieux et alentours.
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.