Fin d’année scolaire mais aussi, pour cinq enseignants, fin de carrière. Vendredi 28 juin, l’équipe municipale organisait à l’hôtel de ville une réception en leur honneur.
« Mais prend-on jamais un jour sa retraite lorsque l’on est enseignant ? interrogeait Michèle Picard, le maire. C’est le rituel du quotidien qui cesse et le droit mérité à la retraite qui commence, mais je sais que le cœur de votre métier ne s’arrête jamais vraiment (…). Chacun de vous a fait preuve d’une fidélité remarquable aux écoles et lycées de Vénissieux. Plus de 10, 20 ou 30 ans d’enseignement auprès des enfants et adolescents de notre ville : vous les avez surtout aidés à se construire, à trouver leurs voies personnelles et professionnelles. L’éducation dans une ville populaire comme la nôtre est une mission primordiale et capitale. Il y a tant à faire auprès d’une jeunesse marquée par des taux de chômage inacceptables, une jeunesse qui se sent exclue, isolée, livrée à elle-même. »
Les cinq retraités sont bien connus dans le monde de l’éducation à Vénissieux : Claude Peillon a exercé 29 ans en maternelle dans plusieurs groupes scolaires (Ernest-Renan, Georges-Lévy, Gabriel-Péri ainsi qu’au Centre) ; Marie-Christine Dunand a enseigné 32 ans, dont 20 à l’école maternelle Joliot-Curie ; Sylvie Pupier-Pays 29 ans à Georges-Lévy. Michèle Piron a enseigné 27 ans au lycée professionnel Hélène-Boucher et Guy Cartaux a occupé le poste de chef de travaux au lycée professionnel Marc-Seguin pendant 10 ans.
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