« L’usine tourne, assure Eric Kurtz, directeur de Windhager France. Actuellement, quatorze personnes travaillent sur le site. D’autres sont en cours de recrutement. Cela sera bientôt fait.”
Le 23 mai, le tribunal de commerce de Nanterre avait pourtant donné quinze jours au repreneur autrichien pour se mettre en conformité avec son engagement d’embaucher immédiatement vingt personnes. Délai qui se terminait donc vendredi 7 juin. Le tribunal avait par ailleurs fait injonction à Windhager de respecter son calendrier industriel, en envoyant les premières commandes avant le début du mois de juillet.
“Nous avons fait appel, annonce Eric Kurtz. Mais je n’ai pas d’inquiétudes sur le fond. Les embauches seront réalisées, et les commandes expédiées. La pression que nous met le tribunal ne correspond pas à la réalité. Les juges ne sont pas au courant de toutes les difficultés qui peuvent se présenter lors du redémarrage d’un site industriel. Il ne suffit ni d’appuyer sur le bouton “start” ni de claquer des doigts, pour que tout fonctionne. Cela prend plus de temps.”
Par ailleurs, Catherine Chollier, Stéphane Navarro, Ayadi Assadi et Serge Marcoccia, tous anciens délégués syndicaux de Veninov à qui Windhager n’a pas voulu proposer de contrat de travail alors qu’ils ont mené la lutte durant deux ans, seront mis à l’honneur le 24 juin à l’hôtel de ville. Ils recevront la médaille d’honneur de la Ville lors d’une réunion, à 18 heures, du Comité de soutien des Veninov, destinée à tirer les enseignements de ce long combat.
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