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La "victoire amère" des Veninov

Les Veninov et les représentants de Windhager ont signé un protocole d’accord en vue du redémarrage du site. La société autrichienne s’est engagée à embaucher au moins 17 personnes.

Le lundi 6 mai, sous l’égide de Jean-François Carenco, le préfet de Région, la représentante du CE de Veninov et celui du repreneur Windhager ont signé un protocole d’accord sur le redémarrage du site de la rue Eugène-Maréchal. Au moins 17 ex-salariés seront embauchés. Il n’empêche que les doutes sur la stratégie de Windhager ne sont pas totalement dissipés dans l’esprit des Veninov et de leurs soutiens.

“Nous avons signé un constat de redémarrage, indique Stéphane Navarro (CGT). Cela a été décidé à la majorité d’entre nous. La semaine prochaine, Windhager recontactera les personnes choisies pour signer un contrat d’embauche. Nous avons obtenu quelques garanties supplémentaires, comme le fait que Windhager ne pourra pas embaucher de nouvelles personnes sur le site avant de passer à temps complet tous les salariés. Mais nous avons tout de même quelques regrets. Nous aurions voulu par exemple que le principe du temps plein soit inscrit dans les contrats, ce qui n’est pas le cas.”

Pour les futures embauches, une priorité restera accordée aux ex-Veninov. Ils étaient 87 à la fermeture de l’usine. Mais, concernant l’embauche des anciens délégués syndicaux CGT, le repreneur autrichien est resté inflexible : un seul d’entre eux sera titulaire d’un contrat de travail. Un coup dur, quand on pense qu’il s’agit de ceux qui ont mené la lutte pour sauver le site, pendant presque deux ans. L’État s’est néanmoins engagé, « eu égard aux circonstances de l’affaire, à tout mettre en œuvre pour que les personnes non retenues ainsi que celles qui refuseraient le contrat de travail proposé par Whindhager, se voient proposer des offres d’emploi sérieuses et réalistes dans les meilleurs délais. »

Par ailleurs, sur le plan industriel, il est acté qu’« une machine de confection en provenance du site de Bœkelo aux Pays-Bas sera amenée à Vénissieux dans un délai de six semaines après la réouverture du site ». De même, une machine impression numérique « sera mise en place d’ici décembre 2014, suivant l’évolution du carnet de commandes. » Toujours sous réserve du niveau d’activité, Windhager s’engage à porter l’effectif à 30 emplois équivalent temps plein en septembre 2013 et à 50 emplois un an plus tard.

“On n’a pas perdu, mais on aurait pu mieux gagner”, résume Stéphane Navarro. Une “amère victoire”, selon les mots du député honoraire du Rhône André Gerin, qui sera détaillée prochainement devant les membres du comité de soutien aux Veninov, qui avait réuni plus de mille signatures. Une réunion devrait être organisée avant la fin du mois de mai.

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1 Commentaire

  1. I

    7 mai 2013 à 15 h 44 min

    Il n’y a pas à dire, ils sont forts ces germanophones.

  2. I

    7 mai 2013 à 15 h 44 min

    Il n’y a pas à dire, ils sont forts ces germanophones.

  3. I

    7 mai 2013 à 15 h 44 min

    Il n’y a pas à dire, ils sont forts ces germanophones.

  4. I

    7 mai 2013 à 15 h 44 min

    Il n’y a pas à dire, ils sont forts ces germanophones.

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