Une fois par mois, les militants du comité vénissian de RESF se réunissent pour étudier les situations de la vingtaine de familles sans papiers qu’ils suivent. Ils s’étaient ainsi donné récemment rendez-vous à l’école Léo-Lagrange.
« Depuis le début de l’année, explique l’un des bénévoles du Réseau, nous accueillons à chaque réunion deux nouvelles familles. Nous pensions qu’avec l’arrivée de la gauche au pouvoir, ce serait plus simple, mais il n’en est rien. La circulaire Valls (qui impose cinq ans de présence en France et trois ans de scolarité) ne permet pas de régularisation importante : à Vénissieux, deux familles seulement pourraient en bénéficier. »
Les militants se heurtent aussi à la difficulté de scolariser les adolescents dans des classes de primo-arrivants : « Dans le Rhône, il y a 80 collégiens sur liste d’attente. Pour qu’ils aient accès à l’école, on les oriente souvent en CM2, alors qu’ils ont l’âge d’entrer en 6e. »
Pour se faire entendre sur ces questions, RESF du Rhône prépare pour le 25 mai à Lyon une manifestation, entre la place Gabriel-Péri et la place des Terreaux (départ à 14 heures). Et en solidarité avec les familles sans-papiers, le comité de Vénissieux prévoit une table d’hôte au centre social Eugénie-Cotton, le 18 juin. Les repas seront servis sur place ou pourront être emportés.
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