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Rénovée, Grandes Terres des Vignes consomme moitié moins

Objectif atteint. Pour la première saison de chauffe dans ses nouveaux habits – une isolation thermique de 15 centimètres d’épaisseur – la copropriété Grandes Terres des Vignes a consommé moitié moins d’énergie.

Objectif atteint. Pour la première saison de chauffe dans ses nouveaux habits – une isolation thermique de 15 centimètres d’épaisseur posée sur les façades –  la copropriété Grandes Terres des Vignes a consommé moitié moins d’énergie. Ce qui est conforme aux prévisions avancées en mai 2010, au lancement du vaste chantier de rénovation.

Près de deux ans et demi de travaux auront été nécessaires pour donner une seconde jeunesse à ces trois barres d’immeubles qui abritent 300 logements et quelque 1300 habitants. Une opération de 7,4 millions d’euros, financée à plus de 80 % par les pouvoirs publics (État, Ville, Grand Lyon et Région), dans le cadre d’un plan de sauvegarde décidé par arrêté préfectoral.
Pour qui a connu les lieux à la fin des années 90, quand les appartements se vendaient une bouchée de pain au terme d’un long processus de dégradation, le changement est spectaculaire. Hormis l’isolation des façades qui constituait le plus gros poste de dépense, les menuiseries ont été changées, les ascenseurs refaits, des VMC installées, les escaliers et les coursives repeints…
« Le défaut majeur de la copropriété était d’être énergivore, rappelle Claude Dilas, le président du Conseil syndical. Nous avions un niveau de charges de chauffage très élevé. Grâce aux travaux d’isolation, nous sommes passés d’une consommation de 240 à 122 kWh/m2/an. Dans le diagnostic de performances énergétiques, nous ne sommes plus en classe E mais en classe C. Ce n’est pas exceptionnel quand on sait que les logements BBC font moins de 100 kWh/m2/an, mais c’est dans la très bonne moyenne pour des immeubles construits à la fin des années soixante. »
Si la consommation a été divisée de moitié, la facture ne devrait baisser « que » de 30 à 35 %. Cette différence est due aux coûts d’entretien, de gestion ou encore d’investissement facturés par la SECV (Société d’exploitation de chauffage de Vénissieux), qui sont restés les mêmes. « C’est notre prochain combat, annonce Claude Dilas. Vu que nos besoins en énergie ont baissé de moitié, nous voulons obtenir de la SECV qu’elle réduise ce que l’on appelle la puissance souscrite, c’est-à-dire la capacité de chauffage qui nous est allouée, car cette puissance entre en compte dans le calcul de la facture. »

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