Résultat : l’entreprise va mettre fin dès le mois d’avril aux mesures de chômage partiel qui touchaient ses différents sites de production depuis janvier, dont celui de Vénissieux. Une bonne nouvelle dans un paysage industriel rhônalpin sinistré. “Le chômage partiel nous a permis d’adapter notre production à la faiblesse de la demande tout en préservant l’emploi, a indiqué le P-DG. Cela nous a aussi permis de garder nos compétences en interne, de façon à être prêts lorsque les commandes afflueront.”
Une nouvelle gamme en juin
Pour retrouver les niveaux de production qui étaient les seins avant-crise — en 2008 près de 80 000 véhicules étaient sortis des chaînes — Renault Trucks compte beaucoup sur sa nouvelle gamme qui sera dévoilée le 11 juin prochain. Pour la première fois dans l’histoire de l’automobile, un constructeur va renouveler d’un seul coup tous ses véhicules. L’opération est préparée depuis cinq ans. La maison mère, Volvo, a investi deux milliards d’euros ! Une partie des études de recherches et de développement a été réalisée sur le site de Saint-Priest, voisin des usines vénissianes.
Par ailleurs, une nouvelle organisation géographique commerciale a été mise en place au sein du groupe, augmentant de 30 à 40 % les nombres de points de vente de la marque française sur certains territoires. Renault Trucks nourrit notamment de gros espoirs en Europe de l’Est et en Russie.
C’est du reste en dehors de l’Europe des 27 que l’entreprise a enregistré en 2012 ses plus fortes progressions, avec des hausses de 28 % en Amérique latine, 22 % au Maghreb, 20 % au Moyen-Orient et 20 % sur la zone Russie-Ukraine.