Mercredi dernier, un animateur de l’Équipement polyvalent jeunes (EPJ) du quartier de La Pyramide était agressé par quatre individus cagoulés, qui l’ont violemment frappé sous les yeux d’une animatrice et de huit adolescents. Pour “dire non à cette violence gratuite et inqualifiable”, le syndicat CGT des fonctionnaires territoriaux et des personnels apparentés de la Ville de Vénissieux appelle à un rassemblement de soutien, ce mardi 26 février à 11 heures, sur le parvis de l’hôtel de ville. Par ailleurs, les réactions se multiplient chez les élus vénissians.
Dernière réaction en date, celle d’Idir Boumertit, responsable local du Parti de gauche. “Le mode opératoire est très grave et condamnable, écrit-il. Nous souhaitons que tout soit mis en œuvre pour que de tels actes ne se reproduisent pas. Ayant eu dans le passé la délégation aux EPJ, je sais combien les animateurs sont investis pour accompagner tous les jours notre jeunesse dans son émancipation (…)”.
Le maire, Michèle Picard, le groupe des élus communistes et apparentés, ainsi que le groupe des élus socialistes avaient déjà réagi ces jours derniers.
Michèle Picard la première a condamné “sans appel ces agissements inqualifiables” en souhaitant que “leurs auteurs en répondent et soient punis en conséquence”.
Les élus communistes, dans un communiqué signé Henri Thivillier, président du groupe et Bayrem Braïki, adjoint à la jeunesse, ont appelé “l’État, le préfet, les services de police nationale, la justice à un véritable effort de sécurisation, de tranquillité, de sérénité pour notre population, nos familles populaires et nos jeunes. »
Le groupe socialiste enfin a souhaité que “toute la lumière soit faite sur cette affaire et que les auteurs soient condamnés à la mesure des actes qu’ils ont perpétrés.”