Attendue depuis des années, la V 19, devenue la rue Germaine-Tillion, vient d’ouvrir à la circulation. Une nouvelle liaison entre le centre-ville et les Minguettes.
C’est sans aucun doute le projet de voirie qui aura fait couler le plus d’encre et alimenté le plus les conversations ces quinze dernières années à Vénissieux, singulièrement dans le cadre du conseil Gabriel-Péri, où le sujet revenait comme un serpent de mer.
Après bien des atermoiements, le projet est devenu réalité. La V 19 — comme on l’a longtemps désigné avant qu’elle prenne le nom de la grande figure de la Résistance française Germaine Tillion — vient d’ouvrir à la circulation. Cette rue à deux voies, d’une largeur de 20 mètres, bordée de chaque côté d’un cheminement piétons, propose une nouvelle liaison entre le plateau des Minguettes et le bas de Vénissieux. On peut directement aller de l’avenue de la République (station BP) à la rue Prosper-Alfaric (école Gabriel-Péri), puis poursuivre par l’avenue Maurice-Thorez.
Les travaux, financés par le Grand Lyon et conduits par la SERL, ont coûté 2,4 millions d’euros. Auxquels il faut ajouter 900 000 euros pour l’aménagement de trois carrefours : ceux situés en haut et en bas de la rue ; et celui qui marque l’entrée nord du centre-ville, là où se rejoignent l’avenue Jean-Jaurès, l’avenue Pierre-Semard, la rue Carnot et la rue Auguste-Isaac.
Derniers commentaires