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Vœux du maire : “2013 devra être l’année de toutes les solidarités”

Michèle Picard a placé l’année 2013 sous le signe de la solidarité. Une solidarité qui commence par la défense de l’emploi, illustrée des derniers mois par le combat pour la survie de Veninov.

Michèle Picard a placé l’année 2013 sous le signe de la solidarité. Une solidarité qui commence par la défense de l’emploi, illustrée ces derniers mois par le combat pour la survie de Veninov.
Entourée du conseil municipal quasiment au complet, Michèle Picard a convoqué le poète martiniquais Aimé Césaire, vendredi dernier, pour introduire ses vœux 2013 aux associations et aux personnalités, venues très nombreuses à la salle Irène-Joliot-Curie : “Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement, est une civilisation décadente.” Et cette civilisation, c’est celle “de l’individualisme, du libéralisme, de la financiarisation de l’économie (…), du toujours moins d’État et toujours plus d’argent”.
“C’est dans ce contexte, observait le maire, que l’élection de François Hollande est intervenue, entre rejet du sarkozysme et espoir d’une nouvelle politique. Les Français ont fait part de leurs attentes, mais bon nombre d’entre elles n’ont pas été comblées. Certes il y a une nouvelle volonté pour l’Éducation nationale, le logement, l’insertion des jeunes, mais sur le fond, et c’est l’impression qui domine, rien n’a vraiment changé. (…) Le libéralisme continue de jouer et le politique semble s’y résigner : c’est cette règle du jeu qu’il faut inverser et c’est ce que nous attendons d’une gauche pas simplement gestionnaire, mais de combat, ambitieuse et transformiste.”
Inverser la règle du jeu, pour le maire, ce serait notamment desserrer l’étau des finances autour des communes, alors qu’à l’inverse se profile un nouveau tour de vis – le gouvernement ayant annoncé une baisse de 2,25 milliards d’euros des dotations aux collectivités territoriales pour la période 2013-2015. “Ce débat n’est pas uniquement politique, il touche le cœur de développement de nos villes, soulignait Michèle Picard. Imaginons ce que serait Vénissieux en appliquant cette doctrine de l’austérité généralisée : la reconstruction de la piscine intercommunale abandonnée, le projet de groupe scolaire du Centre reporté, le logement social en berne… On aurait une ville en panne, une ville figée, une ville qui ne pourrait pas répondre aux attentes de ses habitants, ni même envisager son propre avenir.”

Reconnaissance du travail accompli

Cette panne serait d’autant plus brutale qu’elle surviendrait après des années de fort développement en matière de logements, d’équipements publics et d’offre de transport, qui ont rendu à la commune son attractivité. Tombée à 56 000 habitants en 1999, la population vénissiane est estimée à 62 000 habitants aujourd’hui. Un redressement assez spectaculaire. Qui concerne également la qualité de vie, si l’on se réfère à l’enquête Ipsos réalisée en octobre 2012 (lire Expressions n° 526). “76 % des habitants se disent satisfaits de vivre à Vénissieux. Ce pourcentage nous est adressé comme une reconnaissance du travail accompli”, indiquait le maire. Avant de remercier l’assistance : “Chacun de vous ici, avec ses compétences, avec ses envies, a contribué à améliorer le quotidien des Vénissians, à redorer l’image de notre ville, et c’est un acte fondamental.”
Pour Michèle Picard, ces indices de satisfaction sont moins une finalité qu’une invitation à poursuivre l’effort. Elle a listé “quatre nouvelles polarités qui vont tirer par le haut Vénissieux” : la poursuite du renouvellement urbain des Minguettes et de Max-Barel, le projet Cœur de ville qui redessinera un centre-ville à la hauteur de la 3e commune du département, le développement autour de la colonne vertébrale que constitue désormais la ligne de tramway T4, et enfin l’aménagement des deux rives de l’axe Laurent-Bonnevay (de Parilly jusqu’à Saint-Fons).
Mais au-delà des questions d’urbanisme, le maire a insisté sur la dimension humaine de la politique municipale : “L’année qui s’ouvre devra être celle de toutes les solidarités. Nous devons être vigilants, patients, pas simplement dans les intentions, mais dans les actes, pour être au plus près des personnes isolées et désemparées, des jeunes et des seniors exclus du monde du travail, des familles qui ne s’en sortent plus financièrement.”
Une solidarité qui commence, aux yeux de Michèle Picard, par la défense de l’emploi, illustrée ces derniers mois par le combat pour la survie de Veninov : “Notre pays est face à un vrai défi de société, et Vénissieux, avec ses entreprises, avec son patrimoine et son histoire industriels, est bien placé pour le savoir. Soit le capitalisme financier continue de détruire la production, les hommes, les femmes et nos territoires, et alors le prix à payer sera redoutable. Soit nous nous mobilisons pour enrayer cette machine folle et destructrice, et alors notre modèle social retrouvera des couleurs.”

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