Après l’assassinat à Paris, la semaine dernière, de trois militantes kurdes, le maire de Vénissieux a exprimé toute sa solidarité au peuple kurde. Cet assassinat, rappelle Michèle Picard, a visé trois jeunes femmes engagées politiquement : la représentante du Congrès national du Kurdistan, active aussi en matière de droits des femmes, Fidan Dogan, la membre fondatrice du PKK, Sakine Cansiz, et enfin une jeune militante, Leyla Soylemez.
Condamnant fermement ces crimes, Michèle Picard relève : « Les négociations de paix entre le gouvernement turc et le leader kurde Abdullah Ocalan, retenu prisonnier depuis 1999, viennent de commencer. Ce premier pas vers la fin de cette répression qui a déjà fait 45 000 victimes et la reconnaissance des droits de la communauté kurde, était très attendu. Toute la lumière doit être faite sur cette affaire. Les discussions ne doivent pas être interrompues.
« C’est essentiel pour tout un peuple qui n’aspire qu’à vivre en paix dans une République de Turquie démocratique et laïque où chacun est l’égal de l’autre, sans discrimination ni violence. C’est essentiel pour l’avenir d’un pays où chacun doit pouvoir vivre librement et dignement. C’est essentiel pour la reconnaissance des droits politiques, sociaux et culturels du peuple kurde en Turquie comme en Iran, en Irak et en Syrie.
« Trois femmes, trois militantes ont payé de leur vie leur combat pour la justice et la liberté. Cela permettra-t-il que la communauté internationale prenne pleinement conscience de la situation dans laquelle se trouve le peuple kurde depuis de trop longues années ? Je le souhaite vivement afin qu’une solution juste et pérenne soit trouvée », conclut le maire de Vénissieux.
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